Chaque nuit, Christine disait : – Maintenant, mon chéri, tu vas me promettre une chose : c’est que tu travailleras demain. – Oui, demain, je te le jure. – Et tu sais, je me fâche, cette fois... Est-ce que c’est moi qui t’empêche ? – Toi, quelle idée !... Puisque je suis venu pour travailler, que diable ! Demain, tu verras. Le lendemain, ils repartaient en canot ; elle-même le regardait avec un sourire gêné, quand elle le voyait n’emporter ni toile ni couleurs ; puis, elle l’embrassait en riant, fière de sa puissance, touchée de ce continuel sacrifice qu’il lui faisait. Et c’étaient de nouvelles remontrances attendries : demain, oh ! demain, elle l’attacherait plutôt devant sa toile ! Claude, cependant, fit quelques tentatives de travail. Il commença une étude du coteau de Jeufosse, a