(C'est comme ça, ils ont abandonné leurs études.)
Trois semaines plus tard, König et Félix ne vont plus à l'école. Ils se promènent dans le quartier pour aider les gens qui ont assez de moyens et les font le ménage pour gagner quelques choses.
Chaque jour, ils font les va-et-vient et aujourd'hui, ils sont encore de retour très fatigants.
Félix : grand frère, on a décidé de ne rien dire à oncle Antoine, mais actuellement qu'on a abandonné nos études, je vois qu'on devrait lui expliquer tout hein.
König : tu as raison, demain dès l'aube, on va passer chez lui avant d'aller faire la lessive à Madame qui est dans leur quartier.
Le lendemain, très tôt le matin, oncle Antoine s'est réveillé en pensant le bon moment qu'il avait passé avec sa bien-aimée.
Antoine : peu importe où tu es actuellement, j'espère que tu continues à m'aimer et moi aussi je ne t'oublierai jamais. Il serait bon d'être à mes côtés maintenant, mais hélas.....et si je me souviens de cet horrible jour où tu allais faire l'accouchement hummmm...
Lorsque que le mot accouchement est venu dans sa tête, il se rappelle immédiatement à König et Félix.
Antoine : ça fait longtemps que je n'ai plus les nouvelles de König et Félix. Je dois faire tout possible pour les rendre visite aujourd'hui. Malgré que mes frères et sœurs aussi sont là, mais ce sont eux seuls qui sont ma seule famille sur cette terre.
Du coup, il a entendu le bruit de son portail et se dirige vers là.
Antoine : soyez les bienvenus ! Vraiment, Dieu ne fait rien au hasard hein. C'est tout à l'heure même que je me suis rappelé à vous et je dis que je dois faire tout possible pour vous rendre visite aujourd'hui hein.
Félix : ah quelle coïncidence !
Antoine : vous n'irez pas à l'école aujourd'hui ou bien comment ? Puisqu'il est déjà 6h du matin hein.
König : hummm oncle, c'est à cause de ça que nous sommes ici présentement. Ça fait plus de trois semaines qu'on n'aille plus à l'école.
Antoine : pour quelle raison et pourquoi je n'étais pas au courant ?
König : oncle, tout ce que tu as fait pour nous depuis la mort de notre père, est immense et on ne veut plus te déranger comme avant.
Félix : oui oncle, c'est ça ! Le directeur nous avait renvoyé à cause des frais de scolarité, malgré qu'on lui ait expliqué tous nos problèmes, mais il s'en foutait de nous.
Antoine : et pourquoi vous n'êtes pas venus m'informer ? Bien qu'actuellement, moi aussi je n'ai pas assez de moyens, mais je peux quand même trouver la moitié des frais de scolarité pour vous non. Maintenant que vous n'allez plus à l'école, qu'est-ce vous faites à la maison ?
König : on se débrouille chaque jour en faisant le ménage aux gens pour gagner un peu d'argent.
Antoine : moi je ne suis pas du tout content de ce que vous dites hein. Vous êtes toujours des enfants et pourquoi vous commencez à vous faire fatiguer comme ça.
Félix : désolé oncle ! La décision est déjà prise et on ne peut plus aller en arrière aussi, donc il faut accepter ça ainsi.
König : comme tu n'étais pas au courant qu'on avait abandonné nos études, c'est pourquoi nous sommes là... Bon, il est presque sept heures donc à plus.
Ils sont partis et leur oncle reste seul au salon. Depuis la mort de leur maman, Antoine ne les comprenait plus, c'est-à-dire, ils ont complètement changé.
Ils continuent toujours leur va-et-vient dans le quartier.
Félix : grand frère, moi je vois qu'il serait bon pour nous de chercher un travail. Toi-même, tu vois comment on a parcouru tout le quartier aujourd'hui avant de trouver cette personne et lui faire la lessive, mais malheureusement elle aussi ne nous a pas payé non.
König : oui tu as raison. Demain très tôt le matin, on va commencer la recherche du travail.
Le lendemain matin très tôt, sans même se laver, ils sont partis pour la recherche du travail.
Depuis le matin, ils n'ont pas toujours trouvé aucun travail. Il fait nuit et comme ils n'ont pas d'autre choix que de rentrer, ils ont pris le chemin de la maison. Heureusement pour eux, ils ont vu un maçon qui travaille seul et décident d'aller chez lui.
König : bonsoir patron ! Nous sommes à la recherche du travail et comme vous êtes seuls ici, nous voulons vous aider.
Maçon : moi je suis un apprenti, donc patientez, je vais informer à mon patron d'abord.
Il est allé chez son patron et revient les dire que le patron a acceptés.
Ils sont revenus à la maison avec beaucoup de joies. Ils n'ont même pas fermé les yeux jusqu'au lendemain matin. Ils se lavent et vont au travail.
Malgré qu'ils soient petits, mais ils travaillent bien et le patron même est étonné.
Patron : toi-même qui est mon apprenti, futur maçon, regardes comment tu travailles comme un enfant de deux ans.
Chaque jour, c'est la même chose que le patron dit à son apprenti, car König et son frère Félix travaillent bien.
Deux semaines plus tard, c'est toujours comme ça et aujourd'hui, une mauvaise idée est venue dans la tête de cet apprenti. On dirait même que c'est le diable qui est rentré dans sa tête.
Comme le patron ne félicite plus son apprenti à cause de ces deux orphelins, l'apprenti aussi est jaloux d'eux et décide de voler deux paquets de ciment pour aller tromper son patron que c'est König et Félix qui ont volé.
Très tôt le matin, l'apprenti est venu au chantier et a volé deux paquets de ciment. Après avoir mis les ciments volés dans la brousse, il est retourné à la maison. Le patron lui avait donné une clé et c'est grâce à cette clé qu'il a pu ouvrir la porte du chantier.
Comme le patron même ne vient pas vite au travail, il a donné sa clé à König et son frère aussi. Eux-aussi sont déjà venus au travail aujourd'hui comme d'habitude, très tôt le matin.
Félix : hé fiston, où est ton second-là même qui se croit un apprenti ?
König : haha méfie-toi avec tes conneries là hein. Peut-être que la nuit a été bien passée chez lui.
Ils commencent le travail en faisant la pagaille jusqu'à ce que le patron même soit venu. Le patron n'a même pas fait dix minutes que son apprenti aussi est venu.
Patron : pourquoi tu es venu en retard ?
Apprenti : désolé patron, hier j'étais un peu fatigué, c'est pourquoi.
König et Félix éclatent de rire. Après, le patron a dit à son apprenti d'aller faire le contrôle.
Apprenti : patron, j'ai déjà fait le contrôle et il manque deux ciments.
Patron : quoi ! Qui a pu voler ces ciments ?
Apprenti : oh patron, donc tu vas perdre ton temps encore en cherchant ces voleurs, alors qu'ils sont devant nous ?
Patron : qu'est-ce que tu veux dire par là ?
Apprenti : j'ai une clé chez moi et eux-aussi ont une, donc il est clair que ce sont eux qui sont venus voler les ciments. Pourquoi, aujourd'hui que je suis venu en retard que les ciments ont perdus ? Peut-être qu'ils cherchaient des moyens à voler ça depuis, mais ils ne les trouvent pas et comme je suis en retard aujourd'hui, ils ne veulent plus laisser cette opportunité.
Lorsque l'apprenti raconte tous ces mensonges-là, le patron même est étonné car il sait très bien que König et Félix ne peuvent jamais faire ça. Eux-mêmes sont étonnés de ce que l'apprenti vienne de dire.
Malgré que le patron a confiance en eux, mais finalement il a cru à ce que son apprenti raconte.
À suivre....