– Eh quoi ! se dit Auguste en forme de conclusion, les femmes sont donc telles que le vidame les voit ? Certes, toutes celles qui dansent ici sont moins irréprochables que ne le paraît madame Jules, et madame Jules va rue Soly. La rue Soly était sa maladie, le mot seul lui crispait le cœur. – Madame, vous ne dansez donc jamais ? lui demanda-t-il. – Voici la troisième fois que vous me faites cette question depuis le commencement de l’hiver, dit-elle en souriant. – Mais vous ne m’avez peut-être jamais répondu. – Cela est vrai. – Je savais bien que vous étiez fausse comme le sont toutes les femmes… Et madame Jules continua de rire. – Écoutez, monsieur, si je vous disais la véritable raison, elle vous paraîtrait ridicule. Je ne pense pas qu’il y ait fausseté à ne pas dire des secrets do