Lettre IXLittérature de l’École révolutionnaire. – Elle est peu estimée en France. Parmi les nombreuses marques d’attention que j’ai reçues de mes amis de Paris, le soin qu’ils prennent de me procurer la plupart des nouveaux ouvrages qui paraissent est une de celles dont je leur sais le plus de gré. On s’imagine généralement qu’il est facile, par le moyen d’un cabinet de lecture, de savoir ce qui se passe à Paris dans la littérature ; mais c’est là une bien grande illusion, quoique du reste on doive en beaucoup de cas se féliciter de son ignorance. Une personne, à qui je dois une grande reconnaissance pour la bonté avec laquelle elle a offert de m’assister dans toutes mes recherches, m’a fourni des renseignements fort curieux sur la littérature et les gens de lettres en France. Il est