CHAPITRE ONZE L’expression de profond dégoût sur le visage d’Ellery frappa Riley. Sans cesser de caresser les gravures, la femme poursuivit : — Ça pourrait être le travail d’Otis Redlich. Il vit et travaille à Williamsburg, lui aussi. Tout près d’ici, en fait. En surveillant sa réaction, Riley dit : — J’ai l’impression que vous ne l’aimez pas beaucoup. Ellery frémit. Elle répondit d’un ton sinistre. — Je l’aimais bien avant. Nous étions bons amis. Des rivaux, mais des amis. Il travaille le bois, lui aussi. Il restaure surtout des meubles, mais ça lui arrive de faire des sabliers. Ellery se tut un instant. — C’était un homme bien, quand sa femme était encore en vie. Charmant, drôle et intelligent. C’était un vrai bonheur de discuter avec lui. Comme vous pouvez le voir, je ne sors p