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2405 Words
Partie 5 : Ses phrases sont constamment coupées avant même de se terminer. Mes doigts habiles descendent jusqu'à ses testicules puis remontent vers son pénis que j'entoure avec et commence à faire des vas et viens. Là il ne devient plus que soupirs et gémissements. Je sens son pénis se durcir entre mes mains ce qui devient encore plus aisé pour moi de continuer mon boulot. Ma langue se pose sur son g***d et tourne autour. Je sens sa respiration s'accélérer. Son corps est toujours maintenu par ma prise. J'engloutis son g***d et je laisse ma bouche descendre sensuellement le long de son pénis lui arrachant encore plus de gémissements. Il a une très bonne taille, ma petite bouche de poupée métisse a d'ailleurs un peu de mal au début à s'y habituer. Je me lance dans de lentes montées et descentes le long de son pénis, puis j'accélère mes mouvements motivée par ses réactions. C'est tellement jouissif de l'entendre sortir autre chose que des insultes. La pression dans l'air est tellement s****l que j'en mouille ma culotte. Ça fait trop longtemps que je n'ai pas fait ce genre de chose. Dans le plaisir il essaie de libérer ses mains. Je décroise alors mes pieds et soulève légèrement mes fesses pour lui permettre de récupérer ses mains. Je ralentis à nouveau mes mouvements ce qui ne semble pas lui plaire parce que les secondes qui suivent je sens sa main empoigné mes tresses et me forcer à accélérer mes mouvements. Il me b***e carrément la bouche, ce qui est loin de me déplaire. Je mouille encore plus! C'est dingue, j'ai envie de sentir sa bite que je m'acharne à s***r en moi. Oui ça fait vraiment longtemps mais non c'est pas comme ça que c'est censé se passer....j'attrape son poignet et retire sa main de mes cheveux avant de ralentir le rythme à nouveau quand je sens qu'il va bientôt se libérer. Je descends et remonte une dernière fois avant de retirer complètement ma bouche à la dernière seconde. Désolée mais je n'avale pas ça... Un jet de sperme jaillit sous mes yeux dessinant sur mon visage un sourire de satisfaction. Je l'entends respirer bruyamment dans mon dos. Je me retourne faisant face à lui cette fois ci. Il a les yeux rivés vers le plafond et la respiration courte. J'attends que ça se stabilise un peu… Moi: maintenant tu as le droit de me traiter de p**e. Son regard descend et rencontre le mien. Ce ne fut que de courte durée. Je quitte sur lui et descends du lit par la même occasion puis je sors de sa chambre claquant la porte derrière moi. Mais au lieu de continuer jusqu'à l'extérieur je m'arrête là et me plaque contre la porte pour récupérer un peu de mes émotions. Je respire un bon coup et je serre les cuisses pour faire passer l'envie de franchir à nouveau cette porte et me faire plaisir d'une tout autre façon. Mais en fait qu'est-ce que j'ai foutu?... Je n'aurais jamais dû faire ça! p****n pour une vengeance c'est plutôt raté et puis qu'ai-je voulu prouver au juste?... Pfff j'ai encore le goût de sa bite dans ma bouche, c'est étrange. Je m'évertue à reprendre mes esprits et je sors finalement de la maison. J'inventerais un truc pour Matilde plus tard.  Je m'empresse de sortir de là avant qu'ils n'arrivent et j'emprunte un taxi pour chez moi. Dans le taxi mon téléphone sonne et je sais pas pourquoi mais je manque quelques battements avant de m'apercevoir que ce n'est que Matilde. Elle doit déjà être chez elle, on peut dire que je l'ai échappé belle. Je me calme et je décroche. Moi: allô? Elle: oui c'est comment t'es ou? Moi: dans le taxi retour pour chez moi. Elle: Kayden t'a fait quelque chose? Pourquoi t'es parti? Moi: non il ne m'a rien fait juste j'ai eu une urgence... On reporte juste. Elle: hmmm bizarre, lui aussi est étrange. J'avale ma salive de travers.... Elle: en tout cas ok, quand t'es libre tu me fais signe et tu passes à la maison. Moi: m'ouais justement à propos de passer chez toi...est-ce que...on ne pourrait pas reporter ça ailleurs. Elle: j'en étais sûre il t'a fait quelque chose. Moi: mais non roohh... Elle: tu veux pas me dire ce qu'il a fait, je vais lui demander. Moi: écoutes ton frère ne m'a rien fait. C'est plutôt moi qui lui ai fait un truc d'ailleurs. Elle: bon alors c'est quoi le problème? Tu passes quelques minutes ici seule avec lui , tu t'en vas précipitamment et tu ne veux plus revenir. Et tu veux me faire croire qu'il ne s'est rien passé? Moi: bon okay ce sera chez toi. Elle: hmmm cette histoire n'est pas encore clair. Moi: laisses ton frère tranquille, je reviendrai une autre fois. Elle: hmmm oki. Moi: bon à plus. Elle: bisous. Mais qu'est-ce que j'ai fais?.... Pfff...bon bon peu importe ce qui se passe après tu dois simplement affronter la situation la tête haute. Je dois vite rentrer chez moi et prendre une douche. Pitié que ça ne retombe pas sur moi! Je suis , je ne suis pas le genre femme fatale qui s'en fiche de tout alors que ça reste un secret. Pourquoi j'ai taillé une pipe à ce type ?! Non mais pourquoi! pourquoi! pourquoi! Et puis lui aussi au niveau de la volonté hein. Si il avait plus résister, je serais parti simplement honteuse.... Ou peut-être que j'aurais insisté? En tout cas encore heureuse qu'il ne m'ai pas à nouveau giflé sinon cette fois j'aurais croqué son pipi.... Ouais bon bref! Je viens de faire une énorme connerie! ……………………>………….......... Dans une trentaine de minutes environ on sera à Lwami. On a quitté Franceville en voiture il y a quelques heures, juste après avoir atterri autant dire que nous sommes très fatigués. C'est Edward qui conduit tandis que moi j'observe le paysage. Je ne suis pas encore arrivée au village qu'une certaine joie m'envahit. Je suis contente de retrouver les paysages typiques de cet endroit. Pour le moment j'évite de penser que c'est l'enterrement de mon père qui me mène en ces lieux. Quand nous sommes quittés de Libreville Tante Anne est venu nous dire au revoir avec Germain et Matilde. D'ailleurs elle est censée nous rejoindre dans trois jours selon ce qu'elle m'a dit, elle finit d'abord quelques trucs au boulot.  Lui: Cécile tu vas bien? Moi: … Les premiers mots qu'il m'adresse depuis que nous sommes dans cette voiture. Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment mais je sais qu'il s'éloigne à nouveau de moi même si il fait en sorte de ne pas trop le montrer. Moi: oui ça va. Lui: tu m'as l'air absente, perdue dans tes pensées. Moi:... Lui:... Moi: je réfléchis effectivement. Lui: à quoi? Moi: à rien... Lui: quand on va arriver ils seront en pleine veillée. Moi: je sais... Lui: tu vas donc voir son corps. Moi: oui je sais Edward. Lui:... Moi: mais là c'est pas l'objet de ma pensée. Lui: … Maman souhaitait enterrer papa rapidement comme lui Même l'aurait souhaité et quand elle a su que je venais aujourd'hui. Elle a décidé de faire la veillée du corps ce soir.... l'atmosphère redevient silencieuse. Il y a comme une sorte d'animosité entre nous deux. C'est vrai que depuis que j'ai appris la mort de papa, j'ai eu à avoir des comportements qui ne lui ont pas forcément plu mais j'ai l'impression que le problème ne vient pas de là. Il est assez distant avec moi et même si il essaie de ne pas le montrer , Moi je le vois très clairement..... Nous entrons enfin dans le village, se rapprochant un peu plus de la dépouille de mon père. Une drôle de douleur me prend à la poitrine quand j'y pense. J'ai le cœur lourd. Aurais-je peur de le voir?...de toute façon je n'ai pas le choix. Je domine ce sentiment et il passe aussi vite qu'il est arrivé. Il nous a encore fallu un moment pour arriver devant chez moi. Une triste vue s'offre à nous lorsqu'Edward gare la voiture. Il y a beaucoup de personnes autour de la maison, on entend jusqu'ici les pleurs ou juste le bruit des bavardages. La majorité des personnes présentes sont des femmes, il y a vraiment très peu d'hommes. En même temps le deuil c'est pas vraiment le truc des hommes, les femmes viennent plus pour soutenir maman je pense. Mais je me pose une question, pourquoi des pleurs? Papa était-il quand même aimé de quelques personnes dans ce village?.... Bref! Je ne m'attendais pas à voir la moitié du village chez moi mais bon.....  Edward coupe le moteur et descend de la voiture. Moi j'ai dû mettre quelques secondes pendant lesquels je me demandais si je devais vraiment sortir. L'étrange angoisse qui me pris en entrant dans le village, refit surface. Je regardais la poignée de la portière sans pour autant vouloir l'ouvrir. À ce moment là je ne voulais pas sortir de cette voiture. Lui: Cécile? Comme pour me demander ce qui se passe. Je ne réponds pas et m'empresse de descendre de là. Je n'ai pas le choix me dis-je à nouveau. Pourtant il y a toujours cette étrange angoisse là qui me rend le cœur lourd. Edward me regarde inquiet tandis que je m'avance vers les cases. Je détourne mes yeux des siens pour pouvoir continuer. Je marche un pas devant l'autre, les pleurs me parviennent au fur à mesure que j'avance et je distingue clairement le corps de mon père qui semble posé sur une natte au sol. Il est recouvert d'un drap blanc mais je sens bien que ça me fait quelque chose. Mon cœur devient de plus en plus lourd. Mais qu'est-ce qui m'arrive?... Sans même que je ne m'en rende compte mes pas s'arrêtent subitement comme si je ne voulais plus avancer. Edward arrive à mon niveau et me prend la main. Lui: tu vas bien? Je n'ai pas envie de répondre, je ne suis pas sûre d'aller bien. Pourquoi ai-je autant mal à la poitrine?...Quand j'ai appris sa mort je n'ai rien ressenti alors pourquoi maintenant que je dois aller le voir ma poitrine se sert autant?...non! Je recommence à avancer. Edward me suit me tenant toujours la main. La distance entre le corps et moi se réduit de plus en plus et les pleurs s'intensifient me donnant mal à la tête. Puis là dans cette foule, près du corps de mon père j'aperçois maman pleurant dans les bras d'une femme qui tente tant bien que mal de la calmer. Je m'arrête à nouveau sans qu'Edward n'y comprenne rien. Maman se met subitement à parler. Elle: Robert oh! Pourquoi oh? Réveilles-toi stp réveilles-toi!...tu me laisses avec qui? Tu laisses ta fille avec qui?...moi je n'avais que toi ici oh! Puis se détachant de la femme elle se met à secouer le corps de papa. Elle: réveilles-toi oh!... Réveilles-toi Robert!.. La femme l'arrête et la reprend dans ses bras. Cette Scène me brise le cœur. Maman continuait de pleurer, de crier. Je n'ai pas pu supporter, les larmes se sont mises à couler. Edward: Cécile? Moi: non! Je me suis écroulée à genoux. Les larmes n'arrêtaient pas de couler. Je ne veux pas avancer, je ne veux pas avoir à affronter ça. Mon père était un homme horrible avec mère pourquoi le pleure-t-elle ainsi? Et moi pourquoi ai-je si mal? Edward me lâche et s'accroupit à mon niveau. Lui: Cécile... Moi: papa est mort...sniff...sniff...il est vraiment mort Edward...sniff...sniff… Je pleurais vraiment comme si tout ce temps je m'étais retenue. Toutes mes émotions se libèrent. La tristesse, une énorme tristesse et un grand vide. Edward s'est penché pour m'enlacer mais je ne voulais pas. C'est cet endroit, je ne veux pas rester ici. Les pleurs de ma mère, ses cris désespérés vers la dépouille de mon père, toutes ces personnes. Non je ne voulais pas rester ici. Je me suis dégagée de ses bras, me suis levée d'un coup et j'ai fuis. J'ai fuis cet endroit aussi vite que j'ai pu. Maintenant que je m'en rappelle j'ai toujours adopté cet attitude à chaque fois que la situation m'échappait, courir pour fuir mes problèmes. Les larmes qui se fondent au vent et le cœur battant comme d'habitude j'atterri devant le seul endroit où je me suis toujours sentie libre. J'étais à bout de souffle, j'essayais de le reprendre tant bien que mal. Entre deux respirations j'ai quand même pris le temps de crier son nom. Moi: ASTRIDE!! …………………………>……………………… ...:ASTRIDE!! Ce cri m'a fait sursauté! Mais pas parce que je ne m'y attendais pas. Dites-moi que je rêve? je jurerais que c'est la voix de Cécile. Mais c'est pas possible non? Je me précipité vers l'extérieur avec une certaine lueur d'espoir. Après tout son père est décédé c'est normal qu'elle assiste à ces funérailles. Quand j'ai mis le nez dehors, je l'ai vu qui avait du mal à respirer. C'était bien elle! C'était Cécile! À ce moment mes yeux se sont remplies de larmes. Nos regards se sont croisés et j'ai remarqué qu'elle aussi était en larmes. Elle: sniff...sniff...papa, papa est vraiment mort...sniff...sniff.. Ce sont les seuls mots qu'elle a prononcé avant de s'écrouler. Je suis heureuse de la revoir. …………………….>………………………….. Quand elle s'est enfui au départ j'ai voulu lui courir après...mais j'ai très vite abandonné l'idée. Elle a sans doute besoin d'être seule. Je savais que sa non tristesse était une façade mais j'avoue que j'aurais bien voulu que ce soit vrai. Ça m'aurait soulagé la conscience qu'elle ne soit pas trop triste, mais là ça me brise le cœur. Je n'ai pu supporter de la voir comme ça mais en même temps étant responsable de la situation je ne savais pas comment m'y prendre. Je me sens tellement coupable que je n'ose pas trop l'approcher. C'est pénible!... Je vais la laisser quelques temps seule avant de me mettre à la chercher. Mais pour l'instant je veux me rendre utile ici autant que possible.
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