J'ouvre les yeux péniblement. Je n'ai pas assez dormi, je n'ai
pas envie de me réveiller mais il ne m'en laisse pas le choix.
Il me regardait dormir, il a affiché un de ses sourires là
quand j'ai ouvert les yeux. Il s'est mis à me caresser les
cheveux.
Lui: je t'ai déjà dis que j'adorais tes cheveux.
Moi: hmmm....
Bon il ne me l'a jamais dis mais c'est pas ce qui m'intéresse
pour le moment.
Moi: pourquoi tu fais toujours ça?
Lui: faire quoi?
Moi: quand tu veux me réveiller, tu me pinces la joue.
Lui: je sais pas. J'essaie de te réveiller en douceur et c'est
tout ce que j'ai trouvé pour.
Moi:...
Lui: et puis tes joues s'y prêtent.
Moi: Mdr.
Il continue de me caresser les cheveux et de me regarder. Au
fait pourquoi il me réveille?
Moi: il est quelle heure?
Lui: 22h.
Moi: pourquoi tu me réveille en fait?
Lui: crois-moi j'aurais bien voulu te laisser dormir pour
reprendre des forces.
Lol, je secouai ma tête de gauche à droite dépassée. En fait
je ne suis pas là seule à aimer ça.
Lui: (petit rire)... Je viens de recevoir un appel de mon père
il m'a demandé de venir à la maison maintenant et avec toi.
Moi: ah...
Lui: donc je te réveille.
Moi: il t'a dit pourquoi?
Lui: non, juste que ça ne pouvait pas attendre.
Moi: ok.
Je me suis redressée et me suis assise sur le lit. Il ne me
quittait pas des yeux.
Moi: arrêtes de me regarder comme si j'étais nue.
Lui: (rire)... Mais tu es nue donc c'est difficile de ne pas
regarder.
Moi: c'est déplaisant.
Lui: oui bien sûr.
Il s'est avançé un peu plus et s'est mis à me donner des
baisers le long du dos. Il montait au fur et à mesure. Ça me
faisait frissonner. Il sait trop comment s'y prendre pour
faire apparaître ou augmenter mon désir.
Lui: et si on les laissait attendre encore une trentaine de
minutes?
J'ai pris une grande inspiration pour paraître crédible dans
mes propos.
Moi: ton père a dit que ça ne devait pas attendre.
Lui: (mouack)... Si tu savais combien de fois mon père le dit.
Moi: oui mais je ne crois pas que ce soit à cette heure ci
qu'il le fait.
Lui:...
Il s'est arrêté un moment.
Moi: ça doit être vraiment important.
Il a expiré résolu.
Lui: tu as sans doute raison.
Il s'est redressé et est sorti du lit. C'est toujours autant
bizarre de le voir tout nu.
Lui: on va prendre une douche?
Moi: non non tu vas aller dans cette sale de bain prendre
une douche et moi j'irai dans l'autre.
Je l'ai dis en sortant du lit le drap enroulé autour du corps.
Lui: même ça?
Moi: oui ça va refreiner tes ardeurs.
Lui: pfff... T'es dure.
Moi: ne fais pas l'enfant.
Lui: et toi arrêtes de te rhabiller à chaque fois qu'on a fini
de f***********r ça sert à rien j'ai tout vu.
Moi: pff...
Lui: et cesses aussi de te cacher sous tes airs innocents. T'es
loin de l'être.
Moi: ...
Bon là ok il a pas tort. J'ai retiré mon drap, me retrouvant
Moi aussi toute nue devant lui sans qu'il ne se passe rien.
Moi: c'est mieux?
Lui: oui beaucoup mieux.
Moi: hum...
Je me suis dirigée vers la porte. En fait lui aussi il aime les
problèmes. Je sais qu'il me regarde, c'est impossible de ne
pas sentir son regard sur moi. Je suis sortie pour emprunter
la salle de bain de l'autre chambre. Vu que son père a dit
que ça ne pouvait pas attendre mieux je fais vite. Quand
même ça m'intrigue beau papa n'a pas l'habitude d'appeler,
bon je ne sais pas si quand je ne suis pas présente avec son
fils ils discutent... Mais en tout cas moi je n'ai pas encore
vu. C'est toujours ma belle-mère. Et là il appelle son fils à
cette heure de la nuit pour lui demander de venir et avec
moi. De plus ça ne doit pas attendre. J'ai comme un mauvais
pressentiment. Au bout d'une quinzaine de minutes je sors de
là et je vais dans la chambre principale pour m'habiller.
Edward ne tarde pas à sortir lui aussi et fait de même. On
sort ensuite de la maison et une fois dans la voiture il
démarre. Le trajet se passe plutôt en silence, moi je
m'inquiètais trop ce que dû remarquer Edward.
Lui: calmes-toi tu ne vas pas repasser le bac.
Moi: c'est pas drôle. Je suis inquiète.
Lui: c'est moi qu'on a appelé et je ne suis pas inquiet, min
père avait l'air plutôt calme au téléphone.
Moi: ok mais n'empêches que c'est étrange.
Lui: hmmm...
Il pose sa main droite sur ma main pendant quelques
secondes pour me rassurer puis il l'a remet sur le volant. il
trouve que je m'en fais trop, peut-être a-t-il aussi raison,
si ça se trouve je m'inquiète pour rien. Nous sommes arrivés
à la maison , elle est deux fois plus grande que celle
d'Edward. C'est normal c'est la maison familial. Le gardien
ouvre le portail et il pénètre dans la demeure se garant plus
loin. Il y avait une autre voiture là.
Lui: mais c'est la voiture de Roland.
Il venait à peine de se garer.
Moi: c'est qui?
Lui: le compagnon de Julie.
Moi: ah ok.
Lui: je commence à penser que tu as raison de t'inquiéter.
Moi:...
Nous descendons de la voiture et entrons dans la maison. On
trouve Roland au salon, il semblait nerveux. Edward le salue
et moi aussi.
Edward: qu'est-ce qui se passe?
Lui: c'est à ton père de t'expliquer pas à moi.
Je sentais que tous ces mystères commençaient à le rendre
très nerveux. Il ne supporte pas ce genre de jeu. Il aime
qu'on discute et qu'on soit bref avec lui. Malgré ça il a
quand même répondu poliment.
Edward: ok d'accord. Nous allons de ce pas le voir. Où se
trouve-t-il?
Lui: dans la chambre de vos parents.
Edward: d'accord merci.
Nous nous dirigeons donc vers cette chambre. Comme je le
sentais nerveux j'ai décidé de prendre sa main pour le
rassurer un peu comme Il avait su faire pour moi. Il n'a pas
protesté. Quand nous sommes arrivés devant la porte de leur
chambre il a cogné et on nous a permis d'entrer.
À peine à l'intérieur Edward se fige et lâche ma main
subitement. Moi aussi je me stoppe suis sous le choc. Sa mère
était allongée là, dans l'immense lit entrain d'agoniser. Ça
se voyait qu'elle n'allait pas bien, sa peau avait changé de
couleur, elle semblait avoir du mal à respirer. Julie était à
son chevet, à genoux tenant sa main. Elle pleurait
silencieusement. Et son père était à l'écart dans un coin de
la pièce.
Lui: mais qu'est-ce qui se passe ici?
J'ai vu son visage se métamorphoser tout d'un coup. Il était
à la fois triste et étonné.
Moi je me demandais pourquoi quand tout est tranquille, ça
ne reste pas comme ça. Il faut qu'il y ai toujours un
évènement malheureux autour de moi. C'est quoi cette vie?