Je me voyais capable de résister à tout, même en l'absence d'Éric. Donc ce n'était pas ça la raison de ma peur. Mais cette chose qui fut une raison et qui me faisait peur est que je ne voulais pas perdre mon homme. J'aimais trop Éric pour le perdre. Éric travaillait toujours pour son oncle au pays et chaque jour que Dieu fait, je passais mon temps à prier pour que son oncle le laissât travailler au pays. Mais après notre deuxième année de relation, j'étais à la maison, ayant ma tête plongée dans l'organisation de ma soutenance, quand j'avais reçu l'appel téléphonique d’Éric et il me demandait d’aller le voir à la maison. Sans plus tarder, je m'étais apprêtée pour me rendre chez lui, j'avais même ma tête qui n'était même plus trop sur cette affaire de voyage. Parce que, selon moi, comme