Vingt-huitième aventure Comment Ysengrin ne fut pas aussi bon partageur que Renart. Noble se tourna d’abord vers Ysengrin : « C’est vous, damp connétable, qui déciderez ce qui doit revenir à chacun : vous trouverez aisément moyen de nous contenter tous les trois. – J’obéis, Monseigneur, puisque tel est votre plaisir ; d’ailleurs j’avoue que je mangerai volontiers. De quoi s’agit-il ? d’un taureau, d’une vache et d’un veau…. » Il parut hésiter un instant, comme cherchant moyen de tout arranger au mieux ; car il se rappelait ce que dit le vilain : Qui le bien voit et le mal prend, Souvent à bon droit se repent. En tout cas, il se serait fait étrangler plutôt que de rien proposer à l’avantage de Renart. « Monseigneur, reprit-il enfin, mon avis est que vous reteniez pour vous le taureau