Chapitre XITandis que Michel et Noémi s’en allaient à Férolles, une scène d’un autre genre se passait dans le cabaret même du village, lequel était porte à porte avec la forge de Mathurin Baudry. Il y avait eu la veille une noce. Les noces ne se font pas à la campagne autrement qu’à la ville. On mange et on boit avant la danse ; au milieu du bal, les mariés s’en vont et les invités se remettent à boire et à manger. Le soleil avait surpris une vingtaine de paysans des deux sexes dans le cabaret. Les femmes dormaient debout, les hommes buvaient toujours. Tout à coup il y eut comme un froid au milieu de cette gaieté avinée. Un homme qui n’était pas invité, que personne n’attendait, entra dans le cabaret. Cet homme qu’on estimait peu et qu’on redoutait beaucoup, dont les haillons sordi