Le Pavillon de Roquencourt– Et quand je ne serais pas très sûr que votre goût pour moi fût aussi vif que vous le dites, comtesse ? – Vous seriez ingrat, sire. – Ingrat ! je ne voudrais pas l’être… Cependant, voyons un peu si je suis bien informé… – Ma curiosité ne va pas jusque-là. – Le maréchal de Richelieu… comtesse ?… – Il a beaucoup d’esprit, sire. – Lauzun ?… – Il a la jambe fort belle, sire. – Le duc d’Aumont ?… – Il est très attaché à Votre Majesté. – À la bonne heure !… Cette franchise est charmante. – Mais je n’avoue rien. – Pourquoi ne pas convenir de bonne grâce ? – Quoi ! que je me confesse sans péché ! – Ainsi l’on a menti ? – On a menti, sire. – Je vous crois ; au surplus, mon inquiétude n’irait pas là. – Et vous avez grandement raison. – Elle se porte aille