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3308 Words
Tu devras la protéger au péril de ta vie Peyton, n'ai confiance en personne même pas en ma sœur, en personne. J'ai été à la tête du cartel de Rocinha, la plus grande Favelas du Brésil pendant plus de 20 ans. J'ai dû faire des choses, des choses horribles, que je ne saurais t'avouer, mais méfie-toi de César, mais méfie-toi de César, méfie-toi de César, mefi... J'ouvre les yeux en sursaut, Lucas est devant moi. Il sourit. - Enfin tu es réveillé, mamãe t'attend en bas. - Qu'est-ce qu'elle veut ? Demandais-je encore endormie, il hausse les épaules. - Elle t'attend. Dit-il puis il disparaît de la chambre, qu'est-ce qu'elle veut ? est-ce que je dois lui dire que je sais qu'elle m'a menti ? Non je vais faire comme si j'ignorais tout. Je me lève de mon lit et replace la lettre là où je l'ai prise, je choisis un short et un haut basique, puis je vais prendre ma douche. Habillé, je descends... Thérèsa est installé sur la table à manger perdu dans ses pensées, lorsqu'elle me voit elle me fait signe de m'asseoir en face d'elle, je m'exécute et prend place. - Écoute Peyton, je sais que c'est difficile pour toi d'être ici et je sais aussi que je ne suis pas ta mère, donc je n'insisterais pas sur tes mensonges, mais s'il te plaît ne te met pas en danger pour rien, surtout pas pour quelque chose qui ne te concerne même pas. Pourquoi elle dit ça ! Est-ce que, est-ce qu'elle est au courant pour la clé ? Comment le serait-elle ? Mais après tout elle m'a menti sur la vie de mon père ici. - Oui Thérèsa ne t'inquiète pas, je fais en sorte de rester loin des problèmes. Elle me sourit, - Ce soir, il y a la fête du mois, je la regarde perdue, - Tous les mois, ils organisent une fête sur la grande place c'est le seul jour où les gens sortent le soir, pour s'amuser tu pourrais y aller je suis sûr que tu pourrais y rencontrer des gens de ton âge. Pour me vider la tête ça serait une bonne idée après tout ce que je viens d'apprendre. - Je vais y penser... mais oui ça a l'air d'être une bonne idée pour me changer les idées, j'irais sûrement, vous non ? - Non, je serais trop fatigué en rentrant du travail et Lucas a interdiction de sortir le soir. - Ah. Dis-je simplement en jetant un coup d'œil à Lucas, qui est comme toujours devant la télé. - Bon je vais y aller ne faites pas de bêtises, dit-elle avant de sortir, - Oui mamãe dit Lucas. * J'ai passé la journée à la maison, il est environ 18h, quand je décide de commencer à me préparer, Je choisis une robe noire à fleurs. Une fois prête, J'ai entendu Thérèsa arrivé, je descends dans le salon. - Tu es très jolie Peyton. Dit-elle en me souriant - Merci. - Essaye de ne pas rentrer très tard tout de même d'accord ? - Oui. C'est évident que je ne vais pas rester jusqu'à 23h je vais juste regarder à quoi ressemble leur fête et je m'en vais. J'enfile mes chaussures plates et sort en saluant Thérèsa et Lucas, je descends la ruelle, et je n'ai pas trop de mal à trouver la place puisque d'autres personnes y vont également, Thérèsa avait raison, les rues sont moins vides cette nuit. Arrivé à la grande place, de la musique ce fait entendre des personnes danse déjà, des lumières ont était installé, et des petits stands de nourriture sont là, je me sens à l'aise peut-être que je vais m'amuser en fin de compte. La fête bat son pleins les gens chantent et dansent, je me suis mise un peu à l'écart sur un banc pour déguster mes Coxinha, délicieux. - Salut ma jolie c'est quoi ton nom ? Demande un homme devant moi. Il devait avoir au moins la trentaine, pourtant il n'hésite pas à me draguer ouvertement. Et le fait qu'il est du mal à tenir debout m'indique qu'il n'est pas tout à fait lucide. - Je ne suis pas intéressé dit-je simplement en espérant qu'il s'en aille, mais c'est mal connaître le personne bourré Peyton, il s'assoit à côté de moi et passe sa main autour de mes épaules - Aller dit moi au moins ton nom ? Je m'apprête à lui retirer sa main et lui répondre mais quelqu'un me devance. - Moi aussi j'aimerais savoir Peyton. Cette voix grave qui me donne des frissons dans tout le corps, ça ne peut-être que lui, j'avais beau l'avoir rencontré seulement deux fois, sa voix était gravée dans ma mémoire à vie. Quand j'ose regarder derrière moi je reconnais sa silhouette imposante, je n'ose même pas le regarder dans les yeux, et détourne la tête. Il fait le tour du banc et ce poste devant l'homme et moi. - Eh dega... Mais il se stoppe nette quand il voit qui se tient devant lui. - Barre toi avant que je t'explose la tête, dit-il un léger rictus aux lèvres. Et à cet instant j'avais qu'une seule envie c'est que cet homme reste, mais en une fraction de seconde il était déjà loin, et César vient s'asseoir à la place de l'homme tout aussi proche de moi. Le plus naturellement possible je viens porter une Coxinha à ma bouche, en regardant devant moi les personnes danser, César pioche dans ma barquette et porte une Coxinha à sa bouche du moins c'est ce que j'imagine, vue que mon regard ne quitte pas la piste de danse, mais je sens son regard posé sur moi, je sens ses yeux qui me détail et m'observe, pourtant nous restons un moment comme ça, à manger des Coxinha, mais le moment où celle-ci devient vide arrive et il s'empare du dernier morceau. Je me racle la gorge, ne sachant plus trop quoi faire j'attrape ma bouteille de jus et la porte à ma bouche. - Où est la clé Peyton ? où devrais-je dire Mademoiselle Oliveira !? Je manque de m'étrangler lorsqu'il prononce cette phrase, toujours le yeux rivé droit devant, je me reprends très vite... - Euh, oui c'est mon nom de famille pourquoi est-ce important ? Dis-je en évitant le sujet de la clé. Une vague de chaleur envahit mon corps lorsque sa large main vient caresser ma cuisse nue, et qu'il fait remonter légèrement ma robe, j'ai qu'une envie c'est de partir en courant, mais je suis persuadé que ça aggraverait la situation. Je décide de me pouces jusqu'au bord du banc, quitte à me ramasser par terre et sa main glisse sur ma cuisse pour atterrir sur le banc, j'ose jeter un coup d'œil dans sa direction et il fixe ma cuisse avec un léger sourire, lorsqu'il lève les yeux sur moi je détourne le regard. - Regard moi. dit-il autoritaire. Mon cœur rate un battement lorsqu'il prononce ces deux mots, avec beaucoup d'hésitations je m'exécute et plonge mes yeux dans les siens, son regard était encore plus sombre. Je ne sais pas si c'est parce qu'il est en colère où parce qu'il fait nuit, quoiqu'il en soit il dit très froidement. - Très bien, maintenant tu vas me dire où est la clé ? Et souviens toi que j'ai horreur du mensonge ? minha linda. - j..je euh... Je ne sais pas de quoi vous parler j'ai aucune clé. Je ne sais pas trop quoi faire, mon père m'a demandé de protéger cette clé, et pour une raison que j'ignore je fais ce qu'il me demande, même si en vérité je ne sais pas moi même où est cette clé mais César à l'air convaincu du contraire, il me regarde toujours puis se lève. - Suit moi ! M'ordonne-t-il. Je n'ai vraiment pas envie de le suivre. - J..je Il faut que je rentre il est déjà tard, dit-je en me levant, mais il m'attrape le poignet, non il me broie le poignet et me fusil du regard je comprends très vite que je n'ai pas le choix, je me mets donc à marcher derrière lui, il jette quelques fois des coups d'œil pour vérifier que je suis toujours là. On marche dans les ruelles sombres de la Favela, on arrive dans une petite rue quand le téléphone de César sonne, il le décroche. - O que. .... - Puta ! como ele sabia tão rapidamente ? .... Un coup de feu me fait sursauter, qu'est-ce qu'il se passe. - Onde eles estão ? ... - Me prepare um carro. ... - Agora ! Il raccroche brusquement son portable, le range dans sa poche et sort son arme de poing de son short il me regarde et me fait signe d'approcher plusieurs coups de feu se font entendre depuis le premier et des cries également je ne sais pas ce qui est le plus dangereux essayer de rentrer chez moi sans lui où le suivre, malgré tout, je décide de m'avancer. - Tu me suis et tu fais ce que je te dis, Claro ?! J'hésite mais hoche la tête pour dire oui, il fronce les sourcils mais avant qu'il parle je dis. - Je...j'ai compris. Il me regarde un instant avant de me faire un signe de tête, puis il commence à avancer on se faufile de rue en rue sans trop savoir où je vais, mais ce qui est sûr c'est que ce n'est pas chez ma tante qu'on se dirige puisqu'on descend au lieu de monter, je m'arrête nette. Il ne le remarque pas tout de suite mais à quelques mètres de distance il se tourne, je vois son regard s'assombrir au loin quand il voit où je suis. - À quoi tu joues ? Bouge-toi dit-il énervé mais en essayant de pas faire trop de bruits. - Je... Où vas-ton ? Ma tante habite en hauteur pas en bas ? - Tu me suis et tu fais ce que je te dis, en quoi ce n'est pas claire tu m'explique ? Il fronce les sourcils. - Je...je voulais... mais je me tais quand il braque son arme sur moi et sans hésiter il tire je ferme les yeux et cherche où se situe la douleur mais je ne sens rien et je sursaute quand j'entends un bruit dans mon dos, je me retourne rapidement en ouvrant les yeux un homme est à terre. Je fais à nouveau face à César, il est tout près de moi, si ses yeux pouvaient tuer je serais mort à cet instant précis, il ne dit rien et me tire par le bras je ne résiste même pas, il vient de me sauver la vie ? Mais c'est juste parce qu'il cherche cette clé. On arrive à l'entrée des Favelas, un gros SUV noir vitres teintées est à l'entrée il le contourne pour ouvrir la portière côté conducteur avant de disparaître à l'intérieur, la porte passager s'ouvre brusquement. - Monte ! dit-il simplement. Monte ? Où est-ce qu'on va ? Il démarre et je monte dans le SUV à contre cœur. Dans la voiture, il fixe la route et ne dit rien alors qu'on s'éloigne de plus en plus de la Favela, je voudrais lui demander où il m'emmène et qu'est-ce qu'il se passe mais il me fou la chair de poule. Enfin, je dois pouvoir le faire il n'a pas l'intention de me tuer du moins pour l'instant, je prends mon courage à deux mains et demande, - Où... où est-ce que vous m'emmener ? Rien. - Où est-ce qu'on va ? Rien, il m'ignore complètement. - Qu'est-ce qu'il... Cette fois, il me coupe et me fusil du regard. - Ferme là ! M'ordonne-t-il, avant de se concentrer à nouveau sur la route. Un instant après il s'exprime enfin. - On vas rester hors des Favelas un temps. - Quoi ? Dis-je surprise, il me fusil à nouveau du regard. - Les mec de Santos te cherche sauf que c'est moi qui t'ai trouvé avant eux, ils vont nous chercher, donc tant que tu ne me diras pas où est la clé tu restes avec moi, minha linda. Santos ! La lettre de mon père est vraiment vraie. Je suis belle et bien f****e. - Dis-moi où elle est et tu n'auras plus à fuir. - Je... je ne sais pas de quoi vous parler. Il ne dit rien mais je le vois se crisper sur le volant, si je savais où était cette clé j'aurais sûrement déjà craqué alors je crois que c'est une bonne chose que j'ignore où elle est... Où pas. Je regarde par la vitre la ville s'allumer. Au bout d'une heure de route César s'arrête sur un parking d'hôtel quatre étoiles, il descend et je fais comme lui, je marche derrière lui et on entre dans l'hôtel une femme est à la réception, elle est très élégante et quand elle voit César elle arrange son décolleté, et sourit. - César, ça fait longtemps qu'on ne t'a pas vu ? Comment tu vas ? Mais il l'ignore complètement et dit nonchalamment. - La suite du dernier étage. Elle a l'air déçu mais elle garde son sourire. - Euh très bien, voilà. Dit-elle en lui tendant les clés, il les prend sans rien dire et s'en va vers l'ascenseur, lorsque je la regarde elle fronce les sourcils, je suis César et on entre dans l'ascenseur lorsque les portes se ferme elles emportent avec elles mon oxygène. César s'approche de moi et me bloque avec ses deux mains positionnées de chaque côté de mon visage, il me fixe un instant et un léger rictus s'affiche sur son visage, il s'approche en un peu plus du mien je peux sentir son souffle sur mon visage, je suis tétanisé, - C'est ta dernière chance Peyton, je serais moins gentil lorsqu'on passera la porte de cette chambre. Donne-lui cette p****n de clé Peyton, mais je ne l'ai pas, je ne l'ai pas et c'est la vérité. L'ascenseur s'arrête et les portes s'ouvre, il attend un moment puis s'éloigne, il sort de l'ascenseur et dit sans même se retourner, - Tu ne diras pas que je ne t'ai pas prévenu. Je sors de l'ascenseur et continue à le suivre, il s'arrête devant une chambre l'ouvre et disparaît à l'intérieur en laissant la porte ouverte. Je m'arrête, je baisse la tête et fixe mes mains qui tremble, je ne sais pas quoi faire mais ce qui est sûr c'est que je suis obligé d'entrer dans cette chambre. Je recommence à marcher et entre dans la chambre, elle est très spacieuse mais la décoration m'importe peut en ce moment je le regarde lui, il est dans le balcon en train de fumer une cigarette. Je ne sais pas trop quoi faire alors je m'assois sur le canapé et je l'observe dehors, j'observe sa silhouette et son dos musclés illuminé par la pleine lune. Il se tourne et me fait face mais je continue de le fixe et je continue de me demander ce qu'il va me faire. Quand mes yeux remontent jusqu'au siens il me fixe, je soutiens son regard pendant de longues minutes, avant que je finisse par détourner les yeux mal à l'aise. - Viens ! Je l'entends dire du balcon, je manque de m'étouffer avec ma salive, je me lève et sort dans le balcon il est dos à moi, et fixe la ville illuminée. Je le vois jeter sa cigarette et il se tourne vers moi il m'observe longuement, lorsqu'il est près de moi son regard est beaucoup plus sombre. Je détourne les yeux plus rapidement, et il s'avance vers moi je tente de reculer mais il m'attrape et me plaque contre la paroi qui nous sépare du vide, j'essaye de me libérer mais il m'attrape par le cou et commence à m'étrangler je respire difficilement il le remarque. Pourtant il n'arrête pas. - Tu n'arrives pas à respirer ? Dit-il en penchant légèrement la tête. Tant bien que mal je dis. - N.... non. Et il sourit. - Ah Non ? Attend dit-il plein de sarcasmes - À l'aide elle n'arrive pas à respirer ! Crie-t-il avant de sourire à nouveau - Personne ne viendra t'aider alors dit moi où est cette p****n de clé avant que je décide de te faire voir ce que sais un saut en parachute sans parachute. Son sourire était en désaccord avec ce regard rempli de haine, ce qui le rendait encore plus horrible. Une larme se met à couler lentement le long de ma joue mais ça ne l'affecte pas. - j... je n'en sais rien. Dis-je mais à peine ai-je fini ma phrase qu'il resserra ses mains autour de mon cou et là impossible de respirer j'essayais de me débattre mais c'est peine perdu, mes yeux se sont fermés et au moment où j'ai commencé à m'évanouir il m'a relâché et je me suis écroulé au sol en toussant, pour essayer de reprendre ma respiration. Il s'accroupit pour être à mon niveau, puis relève mon menton avec sa main. - Si ta vie ne t'importe pas alors celle de ta tante et de ton cousin est-ce qu'elle t'importe ? Dit-il du ton cinglant, avant de reprendre. - Je vais répéter ma question une dernière fois et si ce que tu dis ne me convient pas, je passerai un appel et ta tante et ton cousin se feront descendre d'une balle dans la tête ce soir, Claro ?! Me demande-t-il. - Oui, dit-je simplement en essayant de maintenir mes larmes, ma tante et Lucas son tous ce qu'il me reste choisir entre une clé dont j'ignore tout et ma famille, papa c'est impossible je ne peux pas leurs faire ça. Désolé. - Où est la clé ? - Je n'en sais rien, fit-je en me raclant la gorge toujours douloureuse il n'a pas l'air satisfait mais je dis avant qu'il s'énerve - Mais... mon père m'a laissé une lettre où il m'a révélé la vérité sur ma famille et il parlait d'une clé que je dois protéger et donner à personne, j'observe sa réaction mais il ne dit rien, il m'écoute simplement. - Il dit dans cette lettre que je possède cette clé mais je n'ai Vraiment aucune idée d'où elle peut être. Il ne m'a même pas laissé un indice sur l'endroit où elle est, rien, je vous jure que c'est la vérité, je ne sais pas où est cette clé. Il me fixe un long moment sans rien dire puis il finit par se lever, - Va te coucher. Dit-il, je me relève avec difficulté et l'observe entrer dans le salon il s'assoit sur le canapé et regarde son téléphone est-ce qu'il ? - Je vous est dit la vérité je sa... commençais-je affolé mais il me coupe. - J'ai dit va te coucher, - Ma famille ? Dis-je sur la défensive. - je ne ferai rien à ta famille alors maintenant tu dégages. Un poids en moins je ne dis plus rien et me dirige vers la chambre, je n'ai pas de pyjama, donc je retire mes chaussures en me retenant de hurler de douleur, je fini par m'allonger sur le lit je tente de bouger le moins possible tellement la douleur est insupportable et je finie par m'endormir, à cet instant précis je n'ai qu'une seule pensée en tête je haïs cet homme. ~ C'est une folie de haïr toutes les roses parce qu'une épine m'a piqué. ? Antoine de Saint-Exupéry ~ Traduction : - Puta ! como ele sabia tão rapidamente ? : p****n, Comment ils ont su aussi vite ? - Onde eles estão ? : Où ils sont ? - Me prepare um carro. : Prépare-moiune voiture. - Agora ! : Maintenant !
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