Chapitre 14 - La maison Marc Bonnin de La Forest. G ustave ! je n’aimais plus à penser à Gustave. C’était mon tourment. Je l’avais bien cherché depuis que j’étais à Paris ; pendant les premiers jours, il me semblait étrange de ne point le rencontrer. Maintenant, c’était l’excès contraire ; je désespérais de le revoir jamais. Etait-il vivant seulement ? Dans quelques jours j’allais savoir cela, car je ne me donnais guère que quelques jours à vivre. J’arrivais du reste rapidement à un état complet de marasme. Je ne pensais plus qu’avec paresse et à mon corps défendant. Je vécus huit jours avec mes cinq francs ; puis, je ne sortis plus de ma chambre. Elle était payée pour une semaine encore. J’avais le droit d’y mourir de faim. Je fus tellement sur le point d’user de ce droit, que j’ai le v