« Item : nomme François Poinsot, mon filleul, mon exécuteur testamentaire. « En foi de quoi, après avoir invoqué la Très Sainte-Trinité, je signe cet écrit, qui est entièrement de ma main, sans surcharges ni ratures. « Ce 17 octobre 1836, neuf heures du soir, à Paris, « J.-F. FONTANET. » – Vois-tu, Suzanne, me dit-il quand j’eus fini, toutes ces formules-là donnent une physionomie comme il faut à la chose. Ce n’est pas là le testament d’un épicier… et si j’avais voulu écrire tout ce que je sais, petite fille, il est bien certain que j’aurais fait ma fortune dans les lettres. Il me prit le papier des mains, le plia en quatre et me le rendit. – J’espère bien ne pas mourir de cette fois, reprit-il ; mais enfin, si je me laisse glisser, comme on dit, les pauvres enfants auront du pain.