Chapitre 11 - Seconde histoire. I ci finissait le récit rédigé par Jean-François Fontanet. Mais en marge il y avait une mention tracée au crayon, d’une écriture irrégulière et mauvaise : écriture de femme. La mention était ainsi conçue : « M. le baron d’Anod épousa l’année suivante madame la vicomtesse du Rocray. Ils ont cent mille livres de rente. M. le vicomte Etienne du Rocray a maintenant vingt ans. Combien le baron d’Anod et sa femme donneraient-ils à celui qui les menacerait de raconter cette histoire au jeune vicomte du Rocray ?… » La Fontanet avait raison de dire que ce confidentiel valait de l’argent. J’ai transcrit ce récit tout d’un trait, en suivant mes souvenirs et sans avoir égard aux mille interruptions qui se produisirent pendant ma lecture. L’ancien bureau ne chômait p