Si vous vous souvenez bien des rapports d’Antoine, pendant que je voyageais avec lui sur le siège, le mariage de Zoé et du prince Maxime avait été chose convenue entre les deux familles dès leur enfance. Le prince avait eu une jeunesse un peu impétueuse : cela n’empêche rien. On peut même dire que c’est une séduction de plus. Le premier élan du cœur de Zoé avait été pour le prince. Peut-être qu’en ce moment, le prince, entraîné par le tourbillon des plaisirs, n’avait pas entouré sa jeune fiancée de toutes les attentions désirables. Irène s’était mise entre eux deux. Je ne saurais aller jusqu’à dire qu’Irène avait été la maîtresse de Maxime. Je crois qu’elle était trop habile pour tomber. Cependant la chose est possible. La générosité chevaleresque du jeune prince présentait une sauvegarde