XXXIII Résumons en quelques mots la situation posée dans le chapitre précédent. On se rappelle le traquenard tendu par Timoléon à Rocambole et à ses deux fidèles, Jean le Boucher et le Bonnet vert. Ils doivent être le soir arrêtés par la police qui veille autour de la maison où le croque-mort leur donne asile en sa chambre, chambre où se trouve le lit dans lequel Timoléon a fait cacher par le traître chiffonnier Le Merle le portefeuille volé chez M. de Morlux. À l’heure dite, Rocambole arrive, transformé en mulâtre. – Ferme la porte de la maison, dit-il au croque-mort, devenu son esclave depuis qu’il sait que le maître s’intéresse à la jeune fille qui a sauvé son enfant. Pendant que ce dernier obéit, Rocambole fouille le lit, et, à la grande surprise du Bonnet vert et de Jean le Bouche