XXXII Faisons maintenant un pas en arrière. Le Bonnet vert, c’est-à-dire le cocher qui avait, grâce à Noël, trouvé un asile chez Rigolo le croque-mort, était revenu à Montmartre à l’entrée de la nuit. À mesure qu’il approchait, le vieux forçat se sentait pris d’une indicible émotion. Il s’attendait à trouver la femme revenue et le pauvre ménage tout en larmes. Quel ne fut pas son étonnement de retrouver la clé sur la porte du logement vide ! Rigolo n’était pas rentré. Cependant il était nuit, et dès le matin Rigolo avait dû apprendre la mort de son enfant ! Sa femme avait fini son temps ; elle était libre depuis quarante-huit heures et, à moins qu’elle n’eût obtenu la permission de garder le pauvre petit mort jusqu’à l’heure des funérailles, il était inexplicable pour le Bonnet vert qu’e