XXX M. le baron Philippe de Morlux avait quitté son lit pour une chaise longue. Son état n’avait plus rien d’alarmant ; d’ailleurs le vicomte Karle lui avait dit : – Vous n’avez réellement pas le temps d’être malade en ce moment-ci. Ce matin-là, M. de Morlux avait reçu une lettre de Bretagne qui l’agitait fort et qu’il s’empressa de tendre à son frère. Cette lettre était de sa belle-mère, c’est-à-dire de l’aïeule de notre ami Agénor. On s’en souvient, M. Karle de Morlux avait fait partir son neveu pour Rennes, précipitamment sans lui donner le temps de voir son père et de dire adieu à Antoinette. En même temps, M. Philippe de Morlux avait adressé à sa belle-mère un télégramme ainsi conçu : « Je vous envoie Agénor. Retenez-le auprès de vous sous tous les prétextes possibles : il s’agit