XXIV Pour savoir ce que Timoléon écrivait à M. de Morlux, il est nécessaire de revenir sur nos pas et de suivre le neveu de Jean le Boucher, c’est-à-dire Auguste, au moment où il quittait la rue de Surène. L’agent aposté à tout hasard par Timoléon tout près de la maison d’Agénor, sur un signe de son chef, s’était mis à suivre le jeune homme... Il était nuit, et cette fois Auguste n’avait plus besoin de tuer le temps. Cet homme était jeune, il n’était pas encore complètement perverti, et ce qui venait de se passer, ce qu’il venait de voir et surtout d’entendre, lui avait fait faire un retour sur lui-même. Rocambole, qui, jadis, lorsqu’il était dans la voie du crime, avait néanmoins un charme presque irrésistible et exerçait sur ses complices une véritable fascination – Rocambole prenant e