XXXIII Heureusement pour Antoinette que Polyte avait entendu la menace de la belle Marton. Il s’était placé devant la jeune fille, et quand, prenant son élan, la belle Marton se jeta sur elle, elle rencontra le bras robuste de Polyte qui la terrassa. La belle Marton jeta un cri. En même temps, un sauve-qui-peut général se fit entendre... mais personne n’eut le temps de sortir. La porte d’en bas avait été enfoncée, et une forte cohorte de sergents de ville, armés de lanternes, fit irruption dans la maison et pénétra dans la salle où les voleurs étaient réunis. Antoinette jeta un cri de délivrance. Elle se précipita vers le brigadier des sergents de ville, qui entra le premier, et lui dit, en joignant les mains : – Sauvez-moi ! sauvez-moi ! Les hommes de police avaient fermé la porte ;