XV Revenons maintenant à Cent dix-sept et à Milon, que nous avons vu s’enfoncer sous la porte cochère d’une maison vermoulue de la rue Serpente. Un homme était venu leur ouvrir. C’était Noël, l’ancien forgeron libre du bagne de Toulon. Noël était le fils de la vieille concierge de cette maison qui paraissait craquer de vétusté. – Eh bien, lui dit le major Avatar, tandis que Noël allumait une chandelle à un quinquet à l’huile qui brûlait encore dans la loge, as-tu exécuté mes ordres ? – Oui, maître, dit tout bas Noël. – Tu es allé rue de la Ville-l’Évêque ? – Oui, maître. La voix du major trembla alors d’émotion. – C’est bien toujours là qu’elle demeure ? dit-il. – Oui. – Et la maison de la rue de Surène qui donnait sur le jardin ? – Elle est toujours debout, répondit Noël, et j’a