XIXLe champ de bataille la nuitRevenons, c’est une nécessité de ce livre, sur ce fatal champ de bataille. Le 18 juin 1815, c’était pleine lune. Cette clarté favorisa la poursuite féroce de Blücher, dénonça les traces des fuyards, livra cette masse désastreuse à la cavalerie prussienne acharnée et aida au m******e. Il y a parfois dans les catastrophes de ces tragiques complaisances de la nuit. Après le dernier coup de canon tiré, la plaine de Mont-Saint-Jean resta déserte. Les anglais occupèrent le campement des français ; c’est la constatation habituelle de la victoire ; coucher dans le lit du vaincu. Ils établirent leur bivouac au-delà de Rossomme. Les prussiens, lâchés sur la déroute, poussèrent en avant. Wellington alla au village de Waterloo rédiger son rapport à lord Bathurst. Si