XVII Par oui et par nonMrs. Branican fit aussitôt appeler le médecin. Celui-ci, malgré le changement qui s’était produit dans l’état intellectuel de Harry Felton, comprit qu’il n’y avait là qu’une dernière manifestation de la vie, que la mort allait anéantir. Le mourant, d’ailleurs, ne semblait voir que Mrs. Branican. Ni Zach Fren ni le médecin n’attiraient son attention. Ce qui lui restait de force intellectuelle se concentrait en entier sur la femme de son capitaine, de John Branican. « Harry Felton, demanda Mrs. Branican, si John est vivant, où l’avez-vous laissé ?… Où est-il ? » Harry Felton ne répondit pas. « Il ne peut parler, dit le médecin, mais peut-être aurons-nous de lui une réponse par signes ?… – Et rien qu’à son regard, je saurai interpréter ! répondit Mrs. Branican. –