Chapitre 6
L’hôtel Kyriad près de la gare de Nantes, où ils logeaient précédemment, était devenu un véritable piège à rats pour les quatre malfrats parisiens. À la moindre incartade, au premier feu grillé, ce serait pour leur pomme, les flics rappliqueraient avec tout le cirque ambulant, klaxons deux-tons et gyrophares en couleur, et les cueilleraient aussi facilement que des grains de blé happés par la moissonneuse aux dents d’acier.
Fletcher Nowski avait la parade : « Le logis rural ». Ils avaient déjà expérimenté cet hébergement lors d’une précédente expédition dans la capitale bretonne5. Ce type de gîte présentait un avantage certain pour garder son anonymat. Surtout quand le p******t s’effectuait en liquide : opération financière et boursière sans reçu fiscal qui arrangeait tout le
