– Madame, dit-il en s’asseyant près d’elle, une heureuse indiscrétion m’a fait savoir que j’ai, je ne sais à quel titre, le bonheur d’être distingué par vous. Je vous dois d’autant plus de remerciements que je n’ai jamais été l’objet d’une semblable faveur. Aussi seriez-vous comptable d’un de mes défauts. Désormais, je ne veux plus être modeste… – Vous aurez tort, monsieur, dit-elle en riant, il faut laisser la vanité à ceux qui n’ont pas autre chose à mettre en avant. Une conversation s’établit alors entre la marquise et le jeune homme, qui, suivant l’usage, abordèrent en un moment une multitude de sujets ; la peinture, la musique, la littérature, la politique, les hommes, les évènements et les choses. Puis ils arrivèrent par une pente insensible au sujet éternel des causeries française