V Les deux rencontres Un ancien officier d’ordonnance de Napoléon, que nous appellerons seulement le marquis ou le général, et qui sous la restauration fit une haute fortune, était venu passer les beaux jours à Versailles, où il habitait une maison de campagne située entre l’église et la barrière de Montreuil, sur le chemin qui conduit à l’avenue de Saint-Cloud. Son service à la cour ne lui permettait pas de s’éloigner de Paris. Élevé jadis pour servir d’asile aux passagères amours de quelque grand seigneur, ce pavillon avait de très vastes dépendances. Les jardins au milieu desquels il était placé l’éloignaient également à droite et à gauche des premières maisons de Montreuil et des chaumières construites aux environs de la barrière ; ainsi, sans être par trop isolés, les maîtres de ce