XVIILe véritable voyage commençait. Jusqu’alors les fatigues l’avaient emporté sur les difficultés ; maintenant celles-ci allaient véritablement naître sous nos pas. Je n’avais point encore plongé mon regard dans ce puits insondable où j’allais m’engouffrer. Le moment était venu. Je pouvais encore ou prendre mon parti de l’entreprise ou refuser de la tenter. Mais j’eus honte de reculer devant le chasseur. Hans acceptait si tranquillement l’aventure, avec une telle indifférence, une si parfaite insouciance de tout danger, que je rougis à l’idée d’être moins brave que lui. Seul, j’aurais entamé la série des grands arguments ; mais, en présence du guide, je me tus ; un de mes souvenirs s’envola vers ma jolie Virlandaise, et je m’approchai de la cheminée centrale. J’ai dit qu’elle mesurait c