LA FIANCÉE DU MILLIARDAIRE : NOS VŒUX N'ONT PAS D'IMPORTANCE

La sal0pe

La lumière du soleil du petit matin traversait les fenêtres de la cuisine, projetant une lueur chaleureuse sur Cathleen alors qu'elle s'affairait à préparer le petit-déjeuner préféré du vieux M. Knight. Les parfums alléchants du bacon grésillant, des crêpes au beurre et du café fraîchement moulu flottaient dans l'air, créant un arôme alléchant qui remplissait la pièce.

Les servantes ont regardé avec admiration et admiration Cathleen retourner les crêpes de manière experte et les disposer sur un plateau avec précision. Certains ont même osé lui demander ses recettes secrètes, émerveillés par les délicieuses odeurs et saveurs qui emplissaient leurs sens. Les souvenirs de cuisine de Finn revinrent à Cathleen, mais elle les repoussa et se concentra sur la création du petit-déjeuner parfait pour M. Knight. Elle voulait que ce repas soit spécial pour lui, comme elle le faisait avant que Finn ne la trahisse.

Attiré par l'arôme alléchant qui s'échappe de la cuisine, Xavier quitte la chaleur de sa chambre et descend les escaliers. Alors qu'il tournait au coin de la rue, ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement devant la vue qui s'offrait à lui. La femme debout devant la cuisinière était l'image d'une détermination concentrée, ses mains bougeant adroitement alors qu'elle exerçait sa magie sur les ingrédients devant elle. Même sans dire un mot, il était clair qu’elle n’était pas du genre à prendre à la légère ; son attitude glaciale rayonnait de force et de confiance. Perdu d'admiration pour sa ravissante épouse, Xavier le remarqua à peine lorsqu'Olivia le rejoignit à ses côtés. Ses cheveux ébouriffés trahissaient la nuit agitée qu'elle avait passée à se retourner et à se retourner, mais sa présence à côté de lui apportait un sentiment de calme et de contentement.

Les yeux de Xavier se tournèrent vers elle avant de se diriger vers la table de la cuisine, ses pas déterminés et confiants. Cathleen, l'hôtesse de la réunion, a gracieusement demandé l'aide des assistants pour mettre la table. Une fois que tout fut préparé, elle s'installa sur le canapé d'un air royal. Xavier l'accueillit avec un sourire chaleureux tout en sirotant son café, mais Olivia, qui n'avait pas reçu de salutation de sa part, ressentit un pincement au cœur d'être ignorée. Déterminée à faire connaître et reconnaître sa présence, elle s'éclaircit la gorge et bougea sur son siège.

Olivia se leva gracieusement de la table, ses boucles lâches tombant doucement sur ses épaules alors qu'elle se dirigeait vers le réfrigérateur. Elle n'a pas pu résister à l'envie d'un verre de jus d'orange rafraîchissant par cette chaude journée d'été. Alors qu'elle passait devant Cathleen, son esprit s'emballait avec curiosité quant à la nature de sa relation avec Xavier. Devrait-elle simplement continuer à marcher ou faire une pause et discuter ? Finalement, elle fit quelques pas avant de s'arrêter brusquement et de se retourner pour faire face à Cathleen. Exposant ses longues cuisses toniques qui brillaient sous la lumière du soleil qui traversait les fenêtres pendant qu'elle parlait

« Oh, salut, je m'appelle Olivia ; tu dois être Cathleen, la femme. Les mots de la femme étaient mêlés d'un ton moqueur, et elle sourit en lissant ses cheveux ébouriffés. Sa petite robe rouge collait à son corps, le tissu criant pratiquement : "b***e-moi". Cathleen ne put s'empêcher de hausser un sourcil devant les tentatives évidentes de la femme pour attirer son attention. Elle but une lente gorgée de son thé, savourant sa chaleur, avant de laisser son regard se diriger vers son supposé mari. Mais l'homme restait silencieux, ses yeux évitant les siens. Posant sa tasse sur la délicate table basse, Cathleen parla finalement, imperturbable par la tentative flagrante de séduction qui s'offrait à elle.

"Ravi de te rencontrer, Olivia, la salope." Les yeux d'Olivia s'écarquillèrent d'incrédulité alors qu'elle regardait la dame en face d'elle. Sa bouche s'ouvrit, mais avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit, la réaction de Xavier attira son attention. Il bafouilla et toussa, s'étouffant presque avec son café sous le choc de tout cela. Alors que les choses semblaient se calmer, la sonnette retentit, interrompant toute autre conversation. Cathleen se leva de son siège et commença à passer devant Xavier, mais elle se figea soudain dans son élan. Un air de détermination traversa son visage alors qu'elle se tournait pour leur faire face, ses lèvres entrouvertes comme si elle était sur le point de parler. L'air était chargé de tension et d'attente alors qu'ils attendaient ses prochains mots.

"M. Chevalier, s'il vous plaît, contrôlez votre animal de compagnie. Je n’hésiterai pas à lui envoyer des mots. Je déteste les nuances.

Xavier voulut répondre, mais il réalisa ensuite que son père attendait à la porte, et s'il mettait Cathleen en colère, elle pourrait montrer à son père qu'elle venait d'emménager la nuit précédente. Il voulait que Cathleen se comporte de la meilleure façon possible, et la mettre en colère n'était pas la bonne chose à faire à ce stade.

« Allez répondre à la porte ; Je m'occuperai de toi plus tard. Les mots de l'homme dégoulinaient d'un ton froid et glacial, lui envoyant des frissons dans le dos et faisant couler son cœur. La façon dont il parlait montrait clairement que la conversation ne serait pas agréable. Sa voix était comme un poignard tranchant, coupant l’air et laissant une traînée de givre dans son sillage. Elle se prépara à la confrontation imminente, sachant que cela ne se terminerait pas bien.

Cathleen ouvrit la porte et fut accueillie par le vieux M. Knight et son petit-fils, Finn. "J'ai ton préféré." La voix de Finn était remplie d'un mélange de nervosité et d'excitation alors qu'il tendait à Cathleen un bouquet de tulipes vibrantes soigneusement arrangé. Les doux pétales brillaient sous la lumière du soleil qui coulait à travers la fenêtre, projetant une lueur chaleureuse sur leurs visages. Chaque fleur avait sa propre signification, une déclaration silencieuse des sentiments de Finn pour elle. Alors qu'elle tendait la main pour prendre le bouquet, Cathleen ne put s'empêcher de sentir son cœur battre à ce geste. Avec chaque phrase tendre, Finn disait tout ce qu'il ne pouvait pas mettre en mots.

D'une main douce mais déterminée, Cathleen arracha les fleurs des mains de Finn et les jeta sans ménagement dans la poubelle voisine. Une lueur de surprise traversa le visage de Finn alors qu'il voyait son offre être rejetée avec autant de nonchalance. "Je suis désolée", commença Cathleen de sa voix douce, "mais je préfère de loin les tanaisies et les lys orange."

Tout le monde autour fut surpris par sa déclaration inattendue, leurs expressions passant de la confusion à l'incrédulité. Ce n’était pas seulement qu’elle préférait différentes fleurs, mais la signification de celles qu’elle mentionnait lui touchait une corde sensible. Les tanaisies étaient souvent associées à la haine et au dédain, tandis que les lys orange représentaient la fierté et l'arrogance. Xavier ne pouvait s'empêcher de se demander si Cathleen avait un cœur, ou si lui aussi avait été entaché par ces connotations négatives.