CHAPITRE 2♠️

3070 Words
PDV SVETLANA Je venais de déposer ma valise en pénétrant à l'aéroport. Je n'étais pas très fan de cet endroit, elle faisait remonter beaucoup trop de souvenirs. Noushya - Donc tu le salut poliment mais ne cherche pas à lui serrer la main, ce n'est ni ton égal ni quelqu'un de ton entourage. Ne parle pas trop, ne lui coupe pas la parole et surtout ne ris pas bêtement ! Moi- Quoi? Noushya - Oui, tu as un rire aiguë entrecoupé qui peut s'avérer très agaçant ! Mais je rêve ? Elle ne me prêta aucune attention, continuant de m'énumérer la liste de choses à ne pas faire. C'est peut-être elle qui m'avait poussé à accepter cet entretien mais je savais qu'au fond d'elle, elle en souffrait. Depuis sa naissance on a toujours été inséparables. Elle m'accompagnait partout ! Je ne voyageais jamais sans ma petite sœur. Notre plus longue séparation était d'à peu près trois semaines et c'est parce qu'elle avait son stage à faire et moi je me préparais à me produire sur scène... Je me retourne vers elle, quitte la file et la voit compter ses doigts comme pour être sûre qu'elle n'avait rien oublié. Si j'étais retenue... ce qui était peu probable, je pouvais rester pendant un temps indéterminé en Grèce et ça serait un coup dur pour toutes les deux. Noushya - Oui et surtout ne le contredit pas comme tu aimes si souvent le faire avec moi. Il ne faut pas que tu nous revienne en petits morceaux... Je ne la laisse pas finir puis la prend dans mes bras. Moi- Tu vas aussi beaucoup me manquer Shishi. Elle fît les gros yeux puis la moue. Noushya -Tu veux me faire craquer c'est ça ? Moi- Et j'ai réussi on dirait. Noushya - Prends soin de toi... ne parle pas aux inconnus et surtout reste sage, n'attire pas sur toi les foudre de ce Milliardaire s'il te plaît. Dit-elle la voix cassée. Moi- Je t'aime aussi très fort, je te promets de t'appeler dès que j'atterris. Noushya - Tu as intérêt ! On se dît difficilement au revoir avant que je rejoigne l'avion... Tout ça c'était de la folie pure et pourtant j'étais assez surexcitée. J'allais en Grèce et dans la maison du Légendaire Azor Makar! Si ça ce n'était pas un délire, je ne sais comment l'appeler. L'hôtesse m'installe près du hublot et je voyais au loin Le visage tout triste De Shishi. Je me retourne immédiatement pour éviter son regard puis l'avion décolla. Voilà ! Je ne pouvais plus faire machine arrière, le compteur venait de se remettre en marche. La voix de l'hôtesse me réveille après des heures de vol interminables. On arrivait enfin! Je me frotte les yeux puis Prends de nouveau un comprimé avant de boire dans ma bouteille d'eau histoire de prévenir toute mauvaise surprise. C'était un voyage assez excitant mais à la fois très dangereux car j'allais peut-être travailler pour un homme dangereux. Noushya me mettait toujours dans des situations hors du commun mais là je dois avouer qu'elle venait de battre son propre record. Depuis mon accident, Ma vie est devenue assez sombre, ennuyeuse et j'avais l'impression que tous les jours se ressemblaient. Si j'obtenais ce travail, cela affecterait beaucoup ma vie... en bien ? En mal ? Je n'en sais rien mais seulement, Je savait que rien ne serait plus pareil. Je regarde sur mon potable et vois une tonne de messages de Shishi. Elle venait de m'envoyer plusieurs articles qui parlaient du redoutable Azor Makar... Je n'eus pas le temps de les ouvrir que l'avion entamait une descente. Je range mon portable et ferme les yeux. Pourvu que je n'ai pas fais une erreur en acceptant cet entretien! Je me voyais mal m'occuper des gosses d'un homme aussi riche et fermé alors si jamais j'avais ce poste, ce serait pour un temps bien déterminé histoire de régler nos dettes et commencer un nouveau départ avec ma sœur. Nos parents étaient aisés mais extrêmement protecteurs et aux aguets, à l'affût de la moindre erreur de notre part. Si jamais ils apprenaient ou avaient vent de notre situation actuelle, ils nous feraient rentrer illico en Inde et nous garderaient sous leur entière responsabilité, nous rendant ainsi dépendant d'eux ce qu'on évitaient absolument. Shishi était tête en l'air et avaient son petit caractère et moi, assez rêveuse... la tête dans les nuages, le réveil de la vie avait été très brutal. L'engin se pose sur le tarmacadam et je frotte mon genoux avant de tirer sur ma petite valise et sortir. Mon employeur avait envoyé quelqu'un me chercher... espérons qu'on se croise car apparemment c'était la journée des retrouvailles et l'aéroport était bondée de monde. Je tire sur ma valise en jetant des regards un peu partout. J'étais assez dépaysée... Il y'avait des gens avec des petites pancartes en mains avec inscrit dessus le nom de la personne qu'ils attendaient alors je me mets à les lires attentivement avant de voir enfin mon nom inscrit sur l'une d'entre elles : "Svetlana Von Dahir ". Daahir était mal écrit mais bon, on allait faire avec. Je m'avance vers l'homme habillé en costume cravate. Il était mince et grand, l'expression fermée. Moi- Bonjour, je suis Svetlana Von Daahir. Chauffeur - Enchanté, mon nom est Weaver, Je serai votre chauffeur. Commença t'il avec un accent américain qui ne trompait pas ; Monsieur Dunek n'a pas pu se déplacer, je vais vous conduire à lui. Je serre la languette de mon sac, un peu gênée par tant de politesse. Moi- Aucun soucis. Répondis-je simplement en forçant un petit sourire. Il prît ma valise poliment mais alors que j'allais protester, je me ravisa et le suis jusqu'à une magnifique Mercedes Noire. Dans quoi je m'embarquais ? Il m'ouvre la portière puis va ranger ma valise dans le coffre avant de s'installer. Pas un mot durant le trajet et le soleil qu'il y'a avait contrastait beaucoup avec le temps à New-York. Un peu de soleil ça n'a jamais tué personne! Après près de deux heures de route, on arrive devant une magnifique propriété avec des hautes grilles. L'architecture ne trompait pas : C'était carrément un château ! Il baissa sa vitre pour passer une carte dans une machine puis Les grilles s'ouvrirent automatiquement. Le silence était roi. On pénètre à l'intérieur. Une majestueuse fontaine et une verdure artistique me laissa bouche-bée. Tout était si beau qu'un instant je me surpris à me demander ce que je faisais là. Certes mes parents étaient très riches et puissants mais j'arrivais encore à être émerveillée par les richesses extérieures. Weaver vînt m'ouvrir la portière avant de m'entraîner vers les marches et pénétrer dans un vaste hall super chic! Il y'avait des magnifiques tableaux, des majestueuses statues et des écrits calligraphiques sur les murs en grec. Dommage que je ne connaisse pas un piètre en Grec. Weaver- Mademoiselle Fanny va s'occuper de vous en attendant le retour du afentikó ~Patron~. Je n'eus pas le temps d'en placer une qu'une jeune femme d'à peu près mon âge, cheveux noirs enfermés dans une parfaite queue de cheval et une magnifique tenue de travail s'approcha. Elle avait des petits yeux noisettes qui me rappelèrent ceux de Noushya. Oh mon Dieu, Noushya ! J'ai oublié de l'appeler pour la prévenir que j'étais bien arrivée... Fanny - Suivez-moi s'il vous plaît. Me dit-elle en prenant le relais et saisît ma valise pour grimper les marches. Elle avait un côté timide qui contrastait férocement avec l'énergie de Shishi. Fanny ouvrît enfin la porte d'une chambre puis s'effaça pour me laisser entrer. Monter ces marches était tout un sport, un supplice pour mon pauvre genou... Fanny - Il y'a de quoi vous restaurer dans la terrasse, je viendrai vous chercher dès que To afentikó ~Le Patron~ arrive. Avez-vous des questions ou besoin de quelque chose en particulier ? Moi- Non, ça va aller merci. Elle acquiesça avant de sortir. Il y'avait un grand lit. La chambre respirait le grec ! Je prends mon portable puis envoie plusieurs textos à Shishi puis me mis à lire les grands titres des liens de magazines qu'elle m'avait envoyé. Je m'attarda sur une photo de lui à Venise. Je me souviens encore de son regard, de son charisme et de l'aura féroce et intimidant qui émanait de lui... Bon sang ! Arriverais-je à rester stoïque devant ce mâle ? J'espérais vraiment que ce Monsieur Dunek soit celui avec qui j'aurais cet entretien car Azor Makar m'effrayait je devais l'avouer. Noushya ne me répondait pas, elle devait être entrain de bosser. Je me lève pour aller à la terrasse et manger un peu pour m'empêcher de m'évanouir. Du haut de mon étage, j'avais une magnifique vue sur une magnifique verdure et un vaste entendue d'eau au loin. J'avale rapidement ce que je peux avant de retourner dans la chambre. Même si la fatigue se faisait ressentir, je m'interdisais de dormir... pas maintenant. Trois bonnes heures venaient de passer et mes bonnes résolutions étaient tombées à l'eau... je m'étais assoupie. Je sens une main sur mon épaule et sursaute presque. Pendant un instant, j'avais oublié que je n'étais plus à maison avec Noushya... Fanny- Mademoiselle? Afentikó ~Patron~ est arrivé, il désire vous rencontrer. M'annonça t'elle. Je me relève rapidement et remets de l'ordre dans mes cheveux pour la suivre. Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'avais comme l'impression de marcher dans les couloirs de la vallée de l’ombre de la Mort qui scellerait mon destin à tout jamais. Sans vouloir dramatiser... L'aile où je me trouvais semblait être spécialement réservée aux travailleurs. On contourne pour se retrouver dans un autre étage de l'autre côté du domaine. Elle toque quand on arrive devant une porte énorme puis ouvre et s'efface pour me laisser entrer. Je respire un grand coup pour me donner du courage puis pénètre dans l'immense bureau. Il y'avait devant moi un homme que je ne connaissais pas... assez grand, cheveux châtains et yeux clairs. Moi- Bonjour. ...- Bonjour Mademoiselle Von Daahir, je suis Mirza Dunek, excusez notre retard nous avions eu une urgence de dernière minute. J'espère que l'attente ne vous a pas été trop pénible? Enfaite... Moi- Non pas du tout. Mentis-je ; il n'y a pas de soucis. Il m'indiqua un siège en face du bureau qui contenait un majestueux Fauteuil. On pouvait aisément imaginer l'autorité qui s'y asseyait! Mirza - Nous avons lu votre dossier et ... ...- Mirza a lu votre dossier ! Rectifia une voix puissante qui m'électrisa. Comme foudroyée, je ne bouge pas jusqu'à ce que l'ombre à qui appartenait cette voix fasse le tour du bureau et ne vienne s'installer sur le fauteuil. C'était lui... C'était bien lui, Azor Makar. Le Redoutable et incontestable Azor Makar ! Si dans mes souvenirs déjà il me faisait frissonner d'effroi, le voir là devant moi me fît perdre la voix. D'autant plus qu'il n'avait sur lui qu'un jean et des bottes, nous exposant son Torse Parfait et ses muscles saillants. Il avait toujours ses longs cheveux ébène, ses yeux marrons, le regard infiniment dangereux ! Il y'avait sur Son bras gauche un brassard en or qui le rendait encore plus majestueux. Sans m'accorder un regard, il ouvrît son ordinateur puis lança avec désinvolture : Azor- Comme ça vous avez travaillé avec des enfants ? Moi- Ou...oui exactement. Répondis-je en reprenant mes esprits. Mirza, debout à côté de la fenêtre était resté très silencieux. Azor- Votre dossier est bien pauvre Mademoiselle Von Daahir. Prononça t'il avec son accent chaud ; Pourquoi je vous engagerai ? Dit-il sans lever ses yeux sur moi. J'étais sensée répondre quoi? Toute cette situation était inédite ! Il se présentait torse nu devant moi, ne manifestant aucune volonté ! Moi- Je suis assez confuse... Il se décrocha enfin de son ordinateur pour me fixer sourcils froncés. Il parut comme étonné... je ne sus exactement comment interpréter l'expression sur son visage. Azor - Commencez du début! Dit-il simplement. Il ne fallait pas l'ennuyer, c'était un conseil avisé de la part de Shishi. Alors je lui récite rapidement les grandes lignes car manifestement il ne s'était pas donné la peine de lire mon CV. C'était assez humiliant... Moi- ...Je ne suis pas nounou à temps pleins mais j'ai travaillé longtemps avec les enfants et... Azor- Vous m'avez mal compris Mademoiselle Von Daahir, ma question est pourquoi je vous engagerai vous? Beaucoup de professionnelles sont passées ici avant vous, mais aucune ne m'a convaincue. Vous êtes probablement la dernière à qui je fais passer personnellement un entretien alors dites-moi, qu'avez vous de si spécial à offrir pour que je daigne vous confier mes Précieux ? J'avale rapidement la salive. Je n'avais pas vraiment de réponse, je n'avais rien de spécial à offrir et j'avais l'impression d'être cuisinée ! J'espérais que la panique ne me consume pas sinon cela allait me rendre très bavarde et il était évident que le mâle devant moi n'avait nullement l'intention de m'écouter jacasser et vanter mes louanges. Moi- Et bien, pour être complètement honnête avec vous si je suis là ce n'est pas parce que j'ai eu une carrière incroyable avec les enfants. Commençais-je avec un petit rire nerveux ; Je ne sais pas faire grand chose pour être honnête. Je ne pouvais pas m'aventurer dans la médecine parce que je suis apparemment trop sensible et il s'avère que j'ai la phobie du sang, je ne peux pas devenir avocate parce que j'ai du mal à parler en public et de plus je suis loin d'être convaincante dans mes propos. Je ne peux pas devenir cuisinière parce je suis un vrai danger ambulant en cuisine et je suis très maladroite. Les enfants c'est le seul domaine ou plutôt la seule chose que j'arrive à gérer sans catastrophe. Je les comprends parce j'ai en moi une âme d'enfant très présente. Ma sœur dit que j'ai un vrai don avec eux, mais je suppose simplement qu'on ne peut pas être nulle partout, et moi mon exception c'est les enfants. Il m'écoutait attentivement et c'est quand je me retourna pour regarder Mirza que je lu dans ses yeux que je venais peut-être de cramer ma seule chance d'obtenir ce travail mais je préférais être honnête. Moi - Et de plus je ne vous cacherai pas que le salaire m'aiderait beaucoup. Si mes parents m'entendaient dire ça ! Avec tous les billets sur leurs comptes, ils s'évanouiraient de honte. Azor - J'admire votre franchise, mais vous vous rendez bien compte que vous êtes la personne la moins compétente à prétendre à ce poste? Moi- j'en suis consciente, mais si jusque là vous les avez toutes recalées alors qu'elles étaient plus expérimentées c'est peut-être parce que ce n'est pas ce qu'il vous faut justement. Vous avez peut-être simplement besoin de quelqu'un de confiance. Azor- Rien ne me garantis que Je peux avoir confiance en vous Mademoiselle Von Daahir. Moi- Tout comme rien ne vous garantit que quelqu'un de plus expérimenté pourrait mieux s'occuper de vos enfants, c'est une expérience autant pour vous que pour moi. Il ne semblait ni convaincu ni insatisfait de mes mots. Il était difficile de lire sur ce visage neutre et dépourvu d'émotion. Il se passa une main sur son menton finement rasé, faisant bouger ses muscles sans effort puis lança : Azor - Je vous donnerai ma réponse demain Matin. Sans explication, aucune promesse. Je venais de calciner la seule chance de régler proprement nos dettes. Dès ce soir, j'allais parler à Noushya parce que je crois qu'on aura nulle autre choix que de faire intervenir nos parents... Je me lève assez déçue puis m'excuse et sors de la pièce les jambes en coton. _________ PDV AZOR Je regardais cette jeune femme devant moi et quelque chose me chiffonnait. Elle était si belle ! Les femmes comme elle ne chercheraient pas un boulot comme celui-ci. Non. Elles miseraient sur le mannequinat, afin de se faire valoir et exposer leurs atouts pour attirer des hommes riches. Peut-être jouait-elle un rôle et que c'est exactement son but. Ou pas. Car elle semblait sans filtres, absolument transparente et incroyablement honnête dans ses mots. Elle n'avait pas l'image parfaite de la gouvernante que je cherchais. Elle était beaucoup trop jeune, beaucoup moins expérimentée mais elle dégageait quelque chose de vrai, d'honnête et d'envoûtant. Le temps pressait... Elle était beaucoup trop belle pour prétendre à un tel poste et cela me chiffonnait. Mais elle ne semblait pas dangereuse... ou c'était peut-être ce qu'elle voulait me faire croire. J'avoue que quand il s'agissait de mes enfants, j'étais très minutieux et parano. J'étais peut-être trop exigeant et c'est pour ça que je n'avais embauché personne. Je cherchais quelqu'un qui s'occuperait d'eux comme moi et c'était peut-être ça le problème car personne ne pouvait mieux veiller sur eux que moi. Il serait dur de couper le cordon... Svetlana Von Daahir! Ce n'était que pour quelques mois... juste pour quelques mois! Après tout redeviendrait à la normale. Elle était mon dernier espoir Et je me surprit à vouloir l'engager. Mirza- Je suis désolé Azor, je fondais beaucoup d'espoir sur elle mais manifestement elle n'est pas assez expérimentée. Je vais faire jouer mes contacts à nouveau pour... Moi- C'est peut-être elle qu'il me faut. Dis-je pensive. Mirza- Qu'il te faut? Reprît-Il en levant un sourcil. Bien évidemment, il m'avait très mal compris. Moi- Pour s'occuper des enfants! Articulais-Je. Mirza- Oh oui... bien évidemment! Je fronce les sourcils puis me lève. Je reconnais que cette demoiselle était d'une beauté unique et cela me chiffonna car j'avais comme l'impression de l'avoir déjà vu... Fanny entra dans la pièce l'instant d'après : Fanny- Monsieur... Commença t'elle en évitant de regarder Mirza; Votre femme et les enfants sont de retour, ils vous attendent en bas pour le dîner. Moi- Bien, j'arrive tout de suite. Elle sortit rapidement puis referma derrière elle. Je fusille Mirza du regard alors qu'il faisait l'innocent. Moi- Prépare le contrat. Mirza- Quoi, tu l'engage? Moi- Cela t'étonne? La situation est désespérée je ne peux plus me permettre des exigences. Je tiendrai toujours mon rôle, elle n'est là que pour un moment. Mirza- Si on m'avait dit que tu embaucherai une si jeune Nounou, j'aurais eu des doutes. Moi- Ne t'excite pas j'ai mes réserves et à la moindre bêtise, je la renvoie chez elle. Cela allait être une expérience, autant pour elle que pour moi. _________
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