Chapitre 2 - LA LOI DU BÂTON ET DE LA DENT -2

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Ce jour-là, ils firent quarante milles, car la voie était frayée ; mais le lendemain, et bien des jours encore, ils durent, pour établir leur propre piste, travailler plus dur tout en avançant plus lentement. En général, Perrault précédait l’attelage, tassant la neige avec ses patins pour lui faciliter la route. François maintenait la barre du traîneau et changeait rarement de place avec son compagnon. Perrault était pressé et se targuait de bien connaître la glace, science indispensable, car la couche nouvelle était peu épaisse et sur l’eau courante il n’y en avait pas du tout. Pendant de longs jours Buck tira dans les traits. On levait toujours le camp dans l’obscurité, et les premières lueurs de l’aube retrouvaient les voyageurs en marche, ayant déjà un certain nombre de milles à leur a

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