Votre instruction est immense, votre cœur conservé par la souffrance est resté sans souillure ; tout est beau, tout est bien en vous, veuillez donc ! Votre avenir est maintenant dans ce seul mot, le mot des grands hommes. N’est-ce pas, mon enfant, que vous obéirez à votre Henriette, que vous lui permettrez de continuer à vous dire ce qu’elle pense de vous et de vos rapports avec le monde : j’ai dans l’âme un œil qui voit l’avenir pour vous comme pour mes enfants, laissez-moi donc user de cette faculté, à votre profit, don mystérieux que m’a fait la paix de ma vie et qui, loin de s’affaiblir, s’entretient dans la solitude et le silence. Je vous demande en retour de me donner un grand bonheur : je veux vous voir grandissant parmi les hommes, sans qu’un seul de vos succès me fasse plisser le