XIX - Les jours gras

1019 Words

XIX Les jours gras Le carnaval ne perd jamais ses droits à Paris. Les jours gras de 1757 ne furent ni moins animés ni moins brillants que les jours gras des années précédentes. Les rues, les théâtres, les guinguettes regorgèrent de monde. Le dimanche et le mardi gras, comme d’habitude, la foule se rendit à la porte Saint-Antoine, qui était en ce temps-là le point central des réjouissances publiques. La physionomie de cette promenade était des plus amusantes en son bariolage : Arlequins cabriolants, Cassandres aux chapeaux volumineux et aux larges boutons d’habit ; Léandres roses de la joue au talon, Polichinelles aux blanches moustaches et au ventre croassant, Bergères du Devin du village, Chinois tout brodés de sonnettes, sorciers à baguettes, etc., etc. Imaginez le carrosse de la com

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