– Vois-tu, le tort de maman, ç’a été d’épouser Misard. Ça lui jouera un mauvais tour... Moi, je m’en fiche, parce qu’on a assez de ses affaires, n’est-ce pas ? Et puis, maman m’envoie coucher, dès que je veux intervenir... Alors, qu’elle se débrouille ! Je vis dehors, moi. Je songe à des choses, pour plus tard... Ah ! tu sais, je t’avais vu passer, ce matin, sur ta machine, tiens ! de ces broussailles, là-bas, où j’étais assise. Mais toi, tu ne regardes jamais... Et je te les dirai, à toi, les choses auxquelles je songe, mais pas maintenant, plus tard, quand nous serons tout à fait bons amis. Elle avait laissé glisser les ciseaux, et lui, toujours muet, s’était emparé de ses deux mains. Ravie, elle les lui abandonnait. Pourtant, lorsqu’il les porta à ses lèvres brûlantes, elle eut un surs