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1379 Words
19. J’approchais son visage tendrement mais sûrement, elle se laissa faire elle avait bu un peu trop de vin à mon avis mais je refusais de profiter de la situation, je posais donc un b****r tendre sur ses lèvres et la portais jusqu’au lit, elle était si légère -pourquoi me portes-tu ? -parce que tu tiens à peine debout ma petite femme -alors je suis vraiment ta femme ? -évidemment, même si je n’ai pas été aimable au début je vais me rattraper au fil des jours -merci -tu es si belle, même si tu es un peu têtue parfois -c’est parce que tu ne me laisse pas trop le choix -ah oui tu crois ? dis-je en nous dirigeant dans la chambre -tu devrais me raccompagner chez moi je suis un peu épuisée je refuse de faire quelque chose que je pourrais regretter -comme quoi ? lui demandais-je en souriant tendrement -comme… rien du tout dit-elle en me tapotant l’épaule On arriva dans la chambre je la posais sur le lit et fit le tour pour l’aider à enlever son collier et tous ses bijoux qui la confinait -je peux très bien me débarrasser de mes bijoux toute seule -je sais mais je fais quand même t’aider à te déshabiller -mais -arrête de résister et laisse-moi faire lui dis-je en posant un b****r sur son front Je déposais les bijoux sur une table tout prêt du lit ensuite j’enlevais ses chaussures et attachaient ses cheveux, je me mis alors à descendre la fermeture éclair de sa robe, elle se laissa faire en me regardant, j’enlevais sa robe et l’allongeais dans le lit, elle était si belle que je sentais mes envies remonter mon corps, je ne sais comment j’ai fait mais je gardais mon calme pour ne pas lui sauter dessus, sa peau était douce et parfumée, elle ressemblait à une enfant si calme et tellement paisible Je rangeais toutes ses affaires et revint la couvrir avec un drap bien chaud -tu as besoin d’autre chose ? lui demandais-je -non ça va je vais peut-être boire un verre d’eau -je te l’apporte J’allais donc dans la cuisine et revint avec un verre d’eau qu’elle finit d’un coup Je déposais le verre au loin, me déshabillais à mon tour et me couchais à ses côtés, elle s’éloigna un peu et tira le drap jusqu’à son visage -ne t’inquiète pas je ne te ferai rien sans ton consentement -venant de toi ça m’étonne un peu -pourquoi donc ? tu m’as cru v*****t ? -non… mais oublie ce n’est rien d’important -tu peux tout me dire, je ne vais pas te tuer tu sais Elle me fit un sourire tendre et se rapprocha de moi -pourquoi étais-tu si méchant avec moi ? Je ne m’attendais pas à cette question mais elle avait raison j’étais très dur avec elle et je l’avais traité de la plus basse des façons, cela ne me ressemblait pas pourtant -je ne sais pas, je dirais que je ne savais pas que mon père avait épousé une femme pour moi -tu n’étais pas le seul dans cette situation pourtant me fit -elle remarquer avec peine, j’étais dans le même cas que toi j’étais jeune quand mon père a décidé de me vendre contre mon gré, tu ne m’as pas demandé comment je me sentais ni ce que je pensais de ce mariage -je l’avoue -tu es arrivé avec tes manières hautaines et déplacés à me répéter tout le temps que j’étais une villageoise et que ta vie était meilleure que la mienne, mais que fais-tu dans le même lit qu’une villageoise maintenant dis-moi ? je ne te répugne plus ? De plus je suis noire et pas blanche comme ta si belle femme dont tu cris la beauté sur tous les toits -tu as tout à fait raison, je n’aurai pas dû te dire toutes ces choses comme ça mais j’étais en colère et j’en voulais à mon père de m’avoir pris une femme sans m’en parler à l’avance -ça ne te donnais pas le droit de me dénigrer de la sorte -oui je comprends mais ma petite femme pardonne-moi j’aimerai me rattraper si tu permets d’ailleurs tu dois emménager chez moi dans pas longtemps je promets de te donner tout l’amour possible -tu as déjà une autre femme et je refuse d’être une seconde épouse -mes parents ne cautionnent pas mon mariage avec ma femme -pourquoi ? -parce qu’ils ne l’aiment pas et je ne sais toujours pas pourquoi, mais toi ma mère t’aime énormément et ça c’est quelque chose que j’ai remarqué dès le premier jour -moi aussi je l’aime beaucoup mais ce n’est pas pour ça que je vais accepter d’être en second plan tout le temps -je ne peux pas divorcer non plus ça fait un bon moment que nous sommes mariés maintenant -je ne t’ai rien demandé non plus dit-elle en se tournant de moi Je pouvais sentir la peine dans son cœur, elle devint triste soudainement, la lumière qui illuminait son visage disparu et la refroidi, je m’approchais donc derrière son dos et caressais ses cheveux lentement -cassie, regarde-moi s’il te plait -non je ne veux pas -ne te fâche pas s’il te pas surtout pas ce soir -… -j’ai été méchant quelques fois et je le reconnais en toute connaissance de cause mais ne me refuse pas la vue de ton merveilleux visage quand tu es de si bonne humeur -tu m’as dit que tu n’aimais pas les femmes noires Je la retournais doucement, elle se laissa faire sans résister et me regarda droit dans les yeux, je remarquais qu’elle avait des larmes qui coulaient le long de son visage, elle semblait si frustrée et fatiguée -ne pleure pas s’il te plait, pas ce soir -je suis juste un peu exténuée, je… Je ne la laissais pas le temps de finir sa phrase que je pris ses lèvres sans réfléchir… --------------------------------- (Dans la tête de Cassie) Je me sentais toute étourdie, j’étais dans les bras de Yannick et curieusement je m’y sentais vraiment bien, il me parlait tendrement et me regardait avec beaucoup d’amour, je n’avais encore jamais vu autant d’amour dans son visage, lui qui était si dur souvent, pourquoi tant de revirement ? Ils n’arrêtaient pas de me poser des questions, et s’inquiétaient de mes sentiments, il me témoignait de la tendresse et m’appelait sa petite femme, était-ce une ruse pour me manipuler ? J’espérais vraiment que ce n’était pas une blague pour m’adoucir et me blesser après, il me m’embrassa encore et encore avant de me laisser reprendre mon souffle un moment Je l’écoutais avec beaucoup d’attention il semblait si sincère et là à cet instant je n’avais qu’une seule envie qu’il me prenne dans ses bras et qu’il ne me lâche plus -ça va ma chérie ? -oui dis-je en souriant… Je réfléchis un moment à ce que j’allais dire, devrais-je me laisser aller ou était-il mieux que je dorme tout simplement Je relevais donc mon visage et l’attira plus près de moi pour savourer ses baisers -es-tu sûre de ce que tu fais Cassie chérie ? -absolument… Il y a un temps pour tout et là je vais juste profiter de mon temps…
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