La famille mérite une chance

Chapitre 37

Charlie

La semaine s'est déroulée d'une manière étrange, car être pleinement conscient que je suis amoureux d'Alanna ne me laisse pas un moment de paix encore plus sachant qu'elle a un petit ami et qu'elle est impatiente de coucher avec lui. Le simple fait de me souvenir qu'elle a dit cela à sa meilleure amie, dans une conversation que j'ai entendue, me donne envie de tuer le gars.

Si je savais quoi faire avec ce que je me sens, je serais certainement faire quelque chose de mal parce que je ne fais jamais rien de bon quand il vient à aimer quelqu'un.

Je souris. L'amour que je ressens pour Alanna est quelque chose que je n'ai jamais ressenti auparavant, et c'est peut-être pourquoi je suis si sans but.

J'ai parlé à Corine en essayant de trouver une excuse pour ne pas assister à cette fichue fête aujourd'hui, mais elle ne m'a pas laissé m'en tirer, mais je suis sûr que je n'assumerai pas la responsabilité d'entraîner le débutant.

Depuis la nuit où je l'ai surprise en train de faire un cauchemar, je me sens plus coupable pour tout le mal que je lui ai fait, et je ne la laisse plus seule, sans parler du fait que je n'étais pas intéressé à sortir avec un sous avant maintenant que je suis conscient de combien j'aime la mienne cousine, je ne pense qu'à elle.

Merde, ça a été responsable de toutes mes érections et ça n'a pas été facile de dormir et de se réveiller avec une érection après l'avoir vue prendre une douche.

J'étais arrivé de la rue, la maison était silencieuse, à l'étage j'ai entendu de la musique basse venant de sa chambre et j'y suis allé. Au début, je ne l'ai pas vue, alors comme la porte était ouverte, je suis entré.

-Lanna. – J'ai appelé, mais elle n'a pas répondu.

La musique venait de la salle de bain, la porte était entrouverte, c'est alors que je la vis toute belle et nue. L'eau coule dans son dos alors qu'elle se lave les cheveux et chante Is This Love de Bob Marley avec émotion.

"Je veux t'aimer et bien te traiter

Je veux t'aimer tous les jours et tous les soirs

Nous serons ensemble avec un toit juste au dessus de nos têtes

Nous partagerons le confort de mon lit simple.

[...]

Les paroles ne pourraient pas mieux dire ce que je désire en ce moment, la faisant partager non seulement le plafond mais aussi le lit avec moi.

Mes yeux errent le long de sa colonne vertébrale, jusqu'à ses fesses, je place automatiquement ma main droite sur mon sexe tremblant, voulant s'enfoncer profondément dans son petit corps voluptueux. Imaginer ses cuisses autour de ma taille me fait gémir bas.

Heureusement d'où je suis, elle ne me voit pas, car quand je me retourne et que je vois ses seins coquins, son ventre plat et le monticule entre ses jambes, j'ai besoin de m'accrocher au pas de la porte pour ne pas l'envahir l'espace et la prendre dans mes bras.

Ses mains parcourent son corps, me laissant au bord de la folie et quand elle ferme les yeux et gémit mon nom alors qu'elle touche son point de plaisir, cela prend pratiquement un miracle. Je suis sûr que je commence à imaginer des choses, alors je me détourne de la porte et cours vers ma chambre, fermant la porte derrière moi.

J'ai enlevé tous mes vêtements, suis allé dans la salle de bain et sous la douche je me suis branlé en la voyant sous la douche, imaginant qu'elle gémissait dans mon oreille. Cela a été une routine douloureuse pour ma bite.

Je crois que la première étape pour gagner le cœur d'Alanna est de laisser mon passé derrière moi, je ne suis pas un garçon manqué et je me battrai pour l'avoir dans mes bras avant que quelqu'un d'autre ne l'ait définitivement.

J'ai passé la semaine éparpillée, je ne pensais qu'à elle, Mike a pris mes orteils après une réunion où j'ai dit son nom au lieu du titre du projet. Ce jour-là, j'ai fini par quitter l'entreprise et je suis rentré chez moi, elle n'avait aucun engagement et nous avons passé toute la journée ensemble.

J'ai dit que j'avais la fête à laquelle aller aujourd'hui, que je ne voulais pas la laisser seule, et j'ai été surpris quand elle m'a aussi dit qu'elle avait été invitée à un événement et que je ne devrais pas m'inquiéter pour elle.

Mais qui a dit qu'il était facile de ne pas penser qu'elle était toute belle lors d'une fête avec ce petit ami et qu'ils pourraient ensuite passer la nuit dans un endroit plus intime ?

Je suis tellement inquiète de ne pas pouvoir faire le nœud dans le nœud papillon qui complète la robe de soirée que je porte, alors je desserre les deux extrémités, laissant le vêtement pendre autour de mon cou, et je sors de ma chambre chez Alanna pour demander pour aider.

De la porte, je la vois devant le miroir, vêtue d'une longue robe noire à bretelles amples avec un décolleté dans le haut du dos atteignant presque son coccyx, je reste immobile, elle est magnifique.

– Tu sors vraiment ?

J'ai essayé de la convaincre de rester à la maison avec moi, mais j'ai perdu le combat car elle était plus que déterminée à se rendre à cet événement qu'elle ne m'a pas dit de quoi il s'agissait.

- Apparemment, vous aussi.

– J'y vais à contrecœur. – Je réitère.

Elle se tourne vers moi et je perds mon souffle quand je vois le décolleté sur ses seins, en dessous d'une b***e marquant sa taille fine, dans la jupe fluide une fente qui va jusqu'à mi-cuisse laissant sa jambe gauche en évidence, sur son visage un maquillage mettant légèrement en valeur vos lèvres avec un rouge à lèvres rouge vif.

Je pense juste à quel point ce serait sympa d'enlever ton rouge à lèvres avec mes baisers.

– Wow… Es-tu… Les mots n'existent pas pour définir ta beauté, Lanna. – Je murmure à bout de souffle, j'ai l'impression d'avoir couru pendant des heures sur le tapis roulant. - Peut-être que je devrais t'accompagner et laisser de côté la fête ennuyeuse à laquelle je dois assister.

Elle sourit, semble heureuse de ma réaction.

- Je n'oserais pas t'écarter de ton chemin, parfois ta fête peut cesser d'être ennuyeuse et alors tu me reprocherais de ne pas y être allé.

- Jamais, être avec toi c'est mille fois mieux. – Je le garantis.

– Malheureusement, mon invitation est individuelle. - Pardon.

– Alors tu y vas seul ? – Sondo, mettant ses mains dans la poche du pantalon de costume que je déteste tellement.

– Pas exactement, je rencontre un ami. Et au fait, tu es un chat, cousin.

- Merci! Pouvez-vous m'aider avec la cravate? – Indago entrant dans la pièce, je m'arrête devant elle.

– Tu n'as jamais aimé porter une cravate, c'est ironique d'être devenu homme d'affaires.

Alanna commence à se marier complètement concentrée, nous sommes à bout de souffle et je suis enivré par son parfum puissant.

– J'aime ton parfum. – Je lâche prise en fixant son beau visage.

– Je le sais, j'aime bien le tien aussi. - Parle comme si ce n'était pas grave de dire que tu aimes mon odeur. Si tu connaissais le désir que j'ai de marquer ton corps tout entier comme un homme des cavernes, tu ne le dirais pas comme ça. – Tu vas dormir aujourd'hui ?

J'attends que tes yeux croisent les miens pour répondre.

– Je ne veux pas y aller, tu penses vraiment que je vais rester ? Est-ce vous?

Elle sourit.

- Très bien. Pour être honnête, je ne sais pas. Prêt! - Dit-il en terminant le nœud, je tiens sa taille pour qu'il ne s'écarte pas si vite.

- Comment ne sais-tu pas? S'il se fait tard, je peux venir vous chercher. Nous pouvons convenir d'un horaire, vous me donnez l'adresse et je laisse mon rendez-vous pour venir vous chercher quand vous le souhaitez. - J'offre.

Elle me prend par les épaules, redresse le revers de mon smoking et dit :

– Charlie, je vais rencontrer une amie et rencontrer des gens, je n'ai pas le temps de rentrer et s'il se fait tard je suis sûr que je peux dormir chez elle ou prendre un taxi pour revenir ici. Je suis assez grand maintenant, ne t'inquiète pas pour moi. - Assure.

- Ton petit ami?

- Il n'ira pas. – Dit-elle simplement, puis s'éloigne, me tournant le dos, se dirigeant vers sa trousse de maquillage.

– Existe-t-il encore ? – Je demande curieuse de n'avoir rien dit d'autre.

Elle se retourne, l'air surprise de ma demande.

- Comme ça? - Retours nerveux. Je hausse les épaules.

– Il ne l'a plus mentionné et la semaine dernière, il est resté à la maison avec moi tout le dimanche.

– Ah, c'est ça. Disons…. – Elle réfléchit un instant avant de continuer. – La relation s'est refroidie.

Je ne peux pas cacher mon bonheur à cette nouvelle.

- Sérieuse? – Je me racle la gorge. – Je pensais que tu étais plutôt excité.

– J'ai rencontré une autre personne qui vaut plus la peine d'investir.

- Quoi? – Je crie pratiquement.

Elle hausse un sourcil et croise les bras.

- Qu'est ce que c'est? Je ne peux pas m'intéresser à un autre homme ?

– Ce n'est pas ça, c'est juste qu'il semblait si ferme dans cette relation. Et maintenant, il pense à un autre.

– Ça fait un moment qu'on a fini, disons que j'aime un homme avec une attitude.

- Intéressant.

Cela me fait penser que je devrais vraiment prendre des mesures avant de le perdre pour de bon. Le petit ami n'est pas sur la photo, mais il y a un autre c*****d qui traîne autour de celui qui est à moi. Je souris.

- C'est quoi le plaisir ?

Je la regarde et la vois froncer les sourcils.

– Disons que je partage ce sentiment.

Elle lève un sourcil, plaçant sa main dramatiquement sur sa poitrine.

– Vous aimez aussi les hommes qui ont de l'attitude ? Je ne savais pas que tu étais gay, cousin.

– Très drôle, cousine. - Elle roule des yeux en riant du

de ta pétulance. Je tends la main, place une mèche de ses cheveux noirs derrière son oreille, verrouillant son regard sur le mien. – J'aime les femmes, les déterminées qui n'ont pas peur de faire ce qu'elles veulent.

Alanna halète, je remarque la chair de poule sur son bras, c'est certainement une indication que je n'imagine pas les choses et que je devrais aller de l'avant avec mes plans.

– Wow… Euh, je pense que nous ferions mieux d'y aller ou nous serons en retard.

Je caresse son visage et embrasse son front un peu plus longtemps que nécessaire, puis je m'éloigne.

– Profite bien de ta nuit, Lanna. Et n'importe quoi, appelez-moi.

- Pareillement. - Chuchotement.

Je sors de sa chambre plus que déterminé à avoir cette femme pour moi, assez de se pelotonner et de fuir cette attirance torride qui nous entoure. Il est temps de jouer à votre jeu et de voir ce qui se passe.

[...]

L'entrée du club est pleine, mais la file continue sans tarder et je suis bientôt accueilli par Michele qui s'occupe de l'accueil. Elle sourit en me voyant.

– Bienvenue, Dom Charlie !

- Merci. As-tu quelque chose pour moi?

« Oui. » Elle regarde la liste des invités et attrape un petit sac en velours rouge accroché au mur derrière le comptoir. - Voilà monsieur ! Madame lui a demandé de la chercher dès qu'elle aurait reçu son masque.

Je hoche la tête et sors de la ligne en ouvrant mon sac pour mon masque : la pièce est noire et unie, juste un ruban de satin à attacher à mon visage. Je l'enfile et rentre.

Je traverse la grande salle, rencontrant quelques-uns que je connais en chemin. Je n'ai toujours pas localisé Mike. Je retrouve Corine dans ses longs cheveux roux dans le coin tout à droite du bar, elle parle à une femme que je ne vois pas d'où je suis. Je vais directement à ta rencontre, je veux rester le plus court possible, je cherche encore une excuse pour appeler Alanna et passer la chercher.

– Hé, mec, je pensais que tu ne viendrais pas. – Je suis arrêté par Mike, je me retourne pour lui dire bonjour.

- C'était proche, mais si je faisais cette légèreté, la madame ne me le pardonnerait jamais. - J'avoue.

Il rit.

– Peur de laisser le petit cousin seul ?

– Elle est partie, mais ce n'est pas la question.

- Bien sûr que non. – Ça se moque. – Mec, profite de la nuit pour la sortir de ton système.

- Certainement pas! Je suis décidé, Mike, elle sera à moi.

- Sérieuse? Qu'est-ce qui s'est passé pour vous faire changer d'avis sur le fait qu'elle n'était que votre précieuse et intouchable fille ?

Je regarde autour de moi pour voir de nombreux visages familiers, même avec les masques.

– Je dois d'abord lui parler. Écoutez, je vous ai parlé du sous-débutant, pensez-vous que vous pouvez assumer cette responsabilité ?

Mike se gratte pensivement le menton, puis un sourire narquois envahit ses traits.

– Si Madame approuve, je ne vois pas pourquoi.

- Je vais lui parler, votre souci est qu'elle soit totalement vierge dans cette affaire. – Alerte.

– J'ai eu une fois un débutant, ce n'était pas si innocent, mais je peux le gérer. – Affirme.

Je fais confiance à mon ami et je sais qu'il est pleinement conscient des limites ou il ne serait pas l'un des associés de Corine, elle est très pointilleuse avec les gens qui viennent chez elle. Mike façonnera probablement la jeune femme pour qu'elle soit unique pour lui et ce n'est plus moi, car les deux ont l'âge légal et peuvent prendre leurs propres décisions.

- Je dois y aller, demanda Corine à me parler dès votre arrivée.

– Bien sûr, je serai au bar.

Nous partons de l'autre côté, Corine reste à la même place, évitant certaines personnes et quand je vois la femme lui parler je sens mon cœur battre plusieurs battements.

Cela ne peut pas être vrai.

Je m'arrête à côté de Corine, face à elle et je n'en crois toujours pas mes yeux : un masque noir aux accents de pierres rouges couvre une partie de son visage, mais je serais capable de la connaître même si un sac lui couvrait toute la tête. .

– Oh, mon cher, je suis content que tu sois arrivé. - Corine parle en touchant mon épaule.

Je ne peux pas détacher mes yeux de la femme qui m'endort, elle a aussi l'air surprise de me voir là.

- Alanna, qu'est-ce que tu fais ici? - grognement I. Elle ferme les yeux à mon ton bourru.

– Peut-être le même que toi, faire la fête. – Ça provoque.

– Attendez, vous vous connaissez ? – demande Corine.

– Madame, voici ma cousine Alanna. – Je dis simplement.

– Cet endroit n'est pas pour toi, allons-y.

J'essaie de lui prendre le bras, mais elle recule.

- Ce n'est pas toi qui décides, cousine. – Souligne le dernier mot.

– D'accord, restons calmes, je pense que tu ferais mieux de parler dans mon bureau. – Suggère Corine. – Connaissez le mot de passe de l'ascenseur, Charlie, montez et parlez.

J'acquiesce.

- Merci m'dame! – Alanna parle doucement.