La famille mérite une chance

Chapitre 17

Joseph

Il était tôt le matin lorsque la nouvelle de la mort de Johnson arriva.

Anna et Gloria ont réussi à le voir dès que leur mère est revenue de la cafétéria. Il était inconscient et relié à plusieurs machines. Le bip constant dans ses oreilles était comme un rappel qu'il n'était plus là entre eux. Ils ont tous les deux pleuré, lui ont dit qu'ils l'aimaient et lui ont demandé de revenir vers eux. Cependant, ce n'est pas ce qui s'est passé.

Derick, accompagné du médecin qui a soigné Johnson, a annoncé la nouvelle. Il a eu une hémorragie interne due à des os qui se sont cassés et ont perforé des organes importants. Les médecins ont tout tenté, mais il n'a pas été possible de le sauver et après deux arrêts cardiaques...

Il est parti.

s'écria Anna en s'accrochant à Paul, à ce moment-là il n'y avait pas grand-chose à dire. Alors il l'a juste bercée dans ses bras, tout comme elle l'avait fait quand sa mère était partie. Ils ne parlèrent pas, mais Anna resta à ses côtés jusqu'à ce qu'il rentre de l'enterrement. Paul ferait beaucoup plus, ne le quitterait en aucun cas.

Gloria était dévastée, Joseph la soutenait. Lui et Paul, avec l'aide de Derick, se sont occupés de tout pour l'enterrement.

[...]

Trois mois après la mort de Johnson et les choses se passaient comme elles devraient. Anna a repris les choses à propos de la ferme car elle ne pouvait pas arrêter la production. Henry a aidé avec ce qu'il savait et quel était son travail : les animaux, même s'il n'était pas encore vétérinaire.

Paul n'est pas parti, mais ils n'avaient toujours pas parlé de la lettre et de tout. Il aidait simplement Anna à régler la partie bureaucratique de la ferme ou restait avec ses filles pendant son temps libre.

C'est vendredi et Paul a décidé qu'Anna devrait sortir se promener, comme des amis. Gloria a plus que soutenu, mais ne voulait pas y aller et a dit qu'elle resterait avec les jumeaux, Joseph s'est porté volontaire pour aider. Alors Anna a entraîné Simone, Derick et Henry et ils sont tous allés au bar d'Emma. Paul gémit de frustration quand tout le monde accepta d'y aller, car c'était la meilleure option pour que tout le monde soit le plus proche. Il prévoyait la confusion.

Ils s'installèrent à une table et commandèrent leurs boissons.

Derick essayait toujours de montrer à Simone qu'il l'aime vraiment et qu'il mérite une chance, Anna s'est engagée à aider. Paul n'accepte toujours pas tout à fait le fait que Derick soit sorti avec notre Anna, mais soit il accepte qu'ils soient maintenant amis, soit elle l'envoie paître. Jeez décidé femme!

Ils buvaient tous et parlaient doucement quand tout s'est passé.

Emma, ​​qui était jusqu'ici distraite et n'avait pas remarqué leur présence, quand elle a vu que Paul était dans son bar avec notre Anna, s'est déchaînée et est passée à l'attaque. Paul ignorait tous ses appels après lui avoir dit avec toutes les paroles qu'ils ne seraient plus ensemble et qu'il se remettrait avec Anna, même si elle a fait un "piti" en disant qu'elle ne méritait pas d'être jeté comme ça. Mais ce n'était que dans sa tête qu'ils étaient engagés, ils ne restaient même pas si souvent. Seule Emma ne l'achèterait pas si facilement.

- Bonsoir. Sont-ils bien fréquentés ? – Salut.

Emma regarda Anna, lançant des fléchettes très pointues dans sa poitrine.

- Oui nous sommes. Vos employés sont formidables - a répondu Simone, qui était bien consciente de l'animosité entre les deux.

- Super! - Il a répondu cinglant. – Paul, on peut parler un instant ?

- On a dit tout ce qu'on avait à dire, Emma. S'il te plaît.

– Oh, nous ne parlons pas. J'ai des nouvelles pour vous – Son ton était sarcastique.

Tout le monde à table a regardé l'interaction, curieux. Anna avait envie de rire, car elle savait qu'Emma était capable de tout pour avoir Paul, surtout pendant les trois ans qu'ils étaient dans ce séjour et aucun séjour. Emma a suscité plus d'espoir. Elle a insisté pour dire qu'ils sortaient ensemble, mais Anna savait que c'était un mensonge. Henry lui a tout dit et savait que Paul ne voulait rien de sérieux avec quelqu'un d'autre après la déception qu'il avait eue avec elle. Pas qu'elle s'en soucie.

Ce qu'Anna pensait en regardant Emma, ​​c'était que son temps était passé aussi. Et maintenant que Paul était à nouveau à elle, il se retournerait pour la récupérer, mais elle savait qu'elle ne résisterait pas plus longtemps. La regardant toujours, Anna s'approcha de Paul et lui chuchota à l'oreille.

- Tu ferais mieux d'y aller, elle a l'air en colère. Je ne veux pas que les scandales gâchent notre nuit.

Paul regarda de l'un à l'autre avec méfiance. Reniflant, il se leva et se dirigea vers un coin isolé avec Emma, ​​mais il avait toujours la vue parfaite d'où se trouvait Anna.

- Tu peux parler - Dit-il en croisant les bras. Clairement irrité qu'il ait dû s'éloigner d'Anna pour lui prêter attention.

- Je suis enceinte! - Elle a annoncé.

- Toutes nos félicitations! C'était juste ça ? Il n'avait même pas besoin de s'en soucier. Nous n'avons plus rien Emma et tu fais ce que tu veux de ta vie.

– Je crois que tu ne me comprends pas, mon chéri. J'attends votre enfant.

Il laissa échapper un rire chaleureux qui déconcerta Emma.

– J'ai aimé la blague. Je pense que tu ferais mieux de chercher le bon parent pour cet enfant.

- Êtes-vous fou? L'enfant est à toi, je n'ai été avec personne d'autre

- Elle a presque crié sa protestation, quiconque était proche a regardé la scène qui l'a rendue encore plus en colère.

- Désolé de vous informer, mais je n'ai que deux filles et je n'en aurai qu'elles. – Emma le regarda confuse. – J'ai subi une vasectomie, Emma. Il n'y a absolument aucune chance que cet enfant que vous attendez soit le mien.

Paul lui tourna le dos et retourna à la table en souriant et en secouant la tête devant la tentative ratée d'Emma de l'arrêter.

Déjà, Emma, ​​a fait quelques calculs et si Papa n'était pas le père de ton enfant, il ne pouvait s'agir que d'une seule personne : Charlie.

[...]

– C'est quoi la blague, cousine ? - Henry a demandé, quand Paul est revenu et s'est assis avec un sourire plaqué sur son visage.

« Emma, ​​voulant me donner la bosse du ventre », a-t-il répondu, prenant sa bière et buvant un long verre.

Henry éclata de rire et Anna se raidit. Je ne comprenais pas pourquoi ils souriaient comme ça, si Emma était enceinte ça pouvait être celui de Paul. Elle ne savait pas pour la vasectomie qu'il avait subie et ne rêvait même pas qu'Emma était sortie avec Charlie lors de son dernier voyage en Arizona. Simone et Derick ont ​​également cherché à se comprendre.

- Elle a joué sale et c'était mauvais, bravo. Je t'avais dit que ça ne marcherait pas - dit Henry, ne se souciant pas des autres à table, puis il but aussi sa bière.

– D'accord, je suis jaloux de toi. Raconte-moi la blague et j'ai envie de rire aussi - a déclaré Derick, car en plus d'être curieux, il a vu la tension sur le visage d'Anna et est venu à sa défense, car elle pouvait à peine respirer.

- J'ai subi une vasectomie il y a un an, elle ne peut pas être enceinte de mon enfant - dit Paul, simplement.

- Vasectomie ? Vous êtes jeune, vous n'envisagez pas d'avoir des enfants un jour ?

– Simone a interpellé. Anna était sous le choc.

– J'ai déjà deux filles. - Paul a répondu en regardant

Anna qui haletait. Il n'avait jamais admis, pas à voix haute et devant les autres, que les jumelles étaient ses filles. - Et je sais qu'ils me donneront assez de travail.

– Il y a, n'est-ce pas ? Je pensais que c'était vos nièces - se moqua Derick alors qu'il mangeait tranquillement des cacahuètes. Il ne manquerait pas l'occasion.

— Vous avez raison, Wills, grogna Paul en le regardant.

- Je connais. - Derick cligna des yeux en réponse.

Incapable de supporter cette interaction entre eux, Simone lança un regard d'excuse à Anna, qui hocha la tête en accord, puis elle se leva et s'éloigna. Il n'allait pas regarder son prétendant piquer "l'avenir actuel" de son ex. Comme c'est compliqué, mais allons-y.

- Vous vous êtes trompé, docteur - Paul ricana, en retour.

— Je ferais mieux d'aller la chercher, marmonna Derick, se levant déjà.

- Je pense vraiment que c'est bien, Derick, grogna Anna en retrouvant sa voix.

Derick a dû courir pour rattraper Simone et il ne l'a rattrapée que parce qu'elle ne conduisait pas, car elle était partie avec lui. Puis il a marché sans but et a prié pour qu'un taxi apparaisse ou qu'un ami passe pour prendre un tour. Elle était furieuse contre elle-même et contre toute la situation dans laquelle elle s'était mise.

Elle aimait Derick et le savait dès la première fois qu'ils étaient ensemble, alors même avec toute son indépendance, elle acceptait de ne pas s'engager. Au moins, il restait avec elle et c'étaient des moments mémorables, mais il voulait juste ça et c'est tout. Simone n'a pas compris pourquoi et quand elle est revenue, après presque trois ans d'absence, il sortait avec Anna, elle a vu que le problème, c'était elle. Ou du moins, il le pensait. Qu'il ne voulait pas s'engager envers elle, car dès qu'il est parti, il a commencé à sortir avec quelqu'un d'autre. La tête de Simone était en désordre.

Derick avait été très confus quand il avait commencé à sortir avec Simone, il passera un moment délicieux avec elle, mais il pensait que c'était juste bandant et qu'avec notre Anna c'était le vrai amour. Ainsi, lorsque Simone est partie, il a décidé de mettre fin à la période d'un an qu'il avait donnée à Anna et lui a demandé de sortir avec lui.

Dernièrement, Derick avait trop souvent pensé à elle et puis elle est revenue le laissant complètement désarmé en l'ignorant. Après une conversation plus qu'éclairante avec Dona Chica, sa mère, il a vu qu'il avait tort et qu'il sortait avec la mauvaise personne. Donner son amour à la mauvaise personne, il aimait Simone et non Anna.

– Simone ! - Il cria. Mais elle ne s'arrêta pas et marcha plus vite. – Simone, attends ! S'il te plaît.

Elle s'arrêta mais ne se retourna pas. Elle prit une profonde inspiration pour contenir ses émotions, attendit juste et Derick la regarda.

– Que veux-tu, Derick ?

– Je te parle… Pourquoi c'est sorti comme ça ? On s'amusait ou pas !?

– Tu devrais l'être, mais pas moi. - Il plissa les yeux et après avoir bien analysé son visage, réalisa-t-il.

- Oh non. Êtes-vous devenu fou? J'étais juste en train de taquiner O'Malley pour qu'il admette la vérité une fois pour toutes.

— Anna n'est plus ton problème, Derick, grogna-t-il.

– Vous avez fait la même chose, mais qu'est-ce que c'est. – Derick a jeté ses bras en l'air.

- Est différent. Je suis son amie et tu es l'ex. Un ex très récent, d'ailleurs.

Derick se rapprocha et était à quelques centimètres de sa bouche. Les yeux dans les yeux et il y avait la connexion qu'ils avaient.

- Tu es jaloux ?

- Je ne peux pas être jalouse de ce qui n'est pas à moi - dit-elle hautaine.

Derick sourit et passa ses bras autour de sa taille.

– Je pense que tu ne comprends toujours pas, Simone – dit-il doucement

- Je suis à toi, tu me veux juste comme je te veux.

[...]

- Toi et moi allons aussi... - Dit Paul à Anna. - Nous avons beaucoup à parler.

- Paul...

– Maintenant, Anna. - Il était ferme et se leva, tendit une main qu'elle prit même avec hésitation.

« N'importe quoi, appelle-moi, Anna », a déclaré Henry.

– Ne t'inquiète pas pour elle, Henry. Allez profiter de votre soirée, j'ai vu Vicky au bar et elle vous surveillait.

« Anna a reçu mon message, O'Malley. Henry fit un clin d'œil à Anna, qui sourit. – Je vais dire bonjour à Vicky.

- Allons à la maison.

– Je préfère aller chez moi... Les filles doivent donner du travail à nos parents. – Anna était clairement hors de question.

– Ne plaisante plus avec moi, mon chéri. Vous savez que les vieillards peuvent s'occuper d'eux et maintenant ils sont probablement même endormis. Venez avec moi s'il vous plaît? - Il a demandé, dès qu'ils sont arrivés au parking.

- D'accord. Je ne peux pas vous éloigner de, je peux !?

– Non, tu ne peux pas.

Anna ne savait plus si elle voulait s'enfuir, peut-être valait-il mieux arrêter d'éviter l'inévitable. C'était ce que son cœur avait toujours espéré.