VIII Comment le jeune Marcomir délivra le Limousin d’un sanglier plus terrible que le sanglier de Calydon Tayaut ! tayaut ! tayaut ! Les chiens aboient, les piqueurs sonnent des fanfares, les chevaux piaffent et hennissent, et les hôtes du duc de Marciano montent à cheval ; deux ou trois jeunes filles, parmi lesquelles Herminie, se joignent au cortège des chasseurs. Mon grand-père et moi, nous formions l’avant-garde avec le duc. Sept ou huit gentilshommes campagnards étaient au corps de bataille, et le prince Porsenna s’était réservé la douce et peu dangereuse mission de veiller sur les jours et sur le cheval de la belle Herminie. Mahogany était partout, excepté à côté d’Emilio. En me retournant, je remarquai que Porsenna et sa compagne ralentissaient le pas de leurs chevaux et demeuraie