Discours premier-18

2223 Words

Je vous laisse à penser si cette belle jeune femme fut aise d’avoir cette agréable, jolie petite remontrance et licence de jouir de cette plaisante liberté, qu’elle pratiqua si bien, qu’en un rien elle peupla la maison de deux ou trois beaux petits enfants, où le mari, parce qu’il la touchait quelques fois et couchait avec elle, y pensait avoir part, et le croyait, et le monde et tout ; et, par ainsi, le mari, et la femme furent très contents et eurent belle famille. – Voici une autre sorte de cocus qui se fait par une plaisante opinion qu’ont aucunes femmes, c’est à savoir qu’il n’y a rien de plus beau, ni plus licite, ni plus recommandable que la charité, disant qu’elle ne s’étend pas seulement à donner aux pauvres qui ont besoin d’être secourus et assistés des biens et moyens des riche

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