Chacun peut feuilleter ses souvenirs : aucune toilette, aucune femme, rien ne serait comparable à la beauté de Natalie, qui, parée de dentelles et de satin, coquettement coiffée de ses cheveux retombant en mille boucles sur son cou, ressemblait à une fleur enveloppée de son feuillage. Vêtue d’une robe en velours cerise, couleur habilement choisie pour rehausser l’éclat de son teint, ses yeux et ses cheveux noirs, madame Évangélista, dans toute la beauté de la femme à quarante ans, portail son collier de perles agrafé par le Discreto, afin de démentir les calomnies. Pour l’intelligence de la scène, il est nécessaire de dire que Paul et Natalie demeurèrent assis au coin du feu, sur une causeuse, et n’écoutèrent aucun article du compte de tutelle. Aussi enfants l’un que l’autre, également he