– Madame, si vous et monsieur le comte consentez à ces dispositions, vous devez échanger vos paroles. – Il est bien entendu, n’est-ce pas, dit-il en les regardant l’un et l’autre, que le mariage n’aura lieu que sous la condition de la constitution d’un majorat composé de la terre de Lanstrac et de l’hôtel situé rue de la Pépinière, appartenant au futur époux, item de huit cent mille francs pris en argent dans l’apport de la future épouse, et dont l’emploi se fera en terres ? Pardonnez-moi, madame, cette répétition : un engagement positif et solennel est ici nécessaire. L’érection d’un majorat exige des formalités, des démarches à la chancellerie, une ordonnance royale, et nous devons conclure immédiatement l’acquisition des terres, afin de les comprendre dans la désignation des biens que l