Chapitre XII Ce fut le lendemain, un dimanche bien entendu, que tous les compagnons et affiliés du Devoir de liberté de Blois employèrent leur journée à délibérer sur l’affaire du concours. La chambre consacrée aux séances étant livrée aux maçons pour cause d’urgente réparation, l’assemblée eut lieu ce jour-là dans la grange de la Savinienne. Tous les membres s’assirent sans façon sur des bottes de paille. Le Dignitaire avait une chaise, et devant lui une table pour écrire, autour de laquelle étaient assis le secrétaire et les anciens, Pierre eut désiré terminer ses affaires et partir dès le matin. Mais, outre que l’avertissement du rouleur n’était que trop vrai et qu’il ne pouvait trouver un seul bon ouvrier qui ne fut intéressé au concours, il regardait comme un devoir de répondre à l’a