MON COPAIN FOOTBALLEUR ET MOI

CLÉMENTINE Malgré les richesses de mes parents, je cherche toujours des moyens pour réaliser mes rêves. La richesse de mes parents, c’est pour eux et non, la mienne. La seule chose que j’ai besoin d’eux, c’est juste leur soutien et quelques guides. Mon plus grand rêve, c’est de devenir une journaliste. Je suis sûre et certaine que je réaliserai ce rêve. Ce qui me rend très peureuse, est que j’ai vraiment un souci à l’école. Depuis mon enfance, au cours primaire, l’une de mes camarades appelée Tina Hans ne fait que me déranger. Non seulement le simple dérangement, mais aussi la haine et toutes mauvaises autres choses. Cette dernière me déteste d’une sorte qu’on se dispute des fois même. Ce qui continue toujours de m’étonner, est qu’on a l’habitude de rester dans la même classe. Tina et moi fréquentons la même école et plus particulièrement, nous faisons toujours et toujours la même classe. Finalement, je me suis dite que c’est peut-être la volonté de Dieu. Un beau jour viendra, on pourrait peut-être s’aimer. J’ai fini de prendre mon petit déjeuner avec mes parents et suis partie pour me rendre à l’école. J’imagine comment je vais encore passer une journée de m***e à cause de Tina. Quelques minutes plus tard, je suis bien arrivée à l’école à l’aide de notre bus scolaire. Une fois sortie là-dedans, j’ai directement pris la direction de ma classe. Tous les élèves de mon établissement disent qu’ils auront un avenir meilleur et je me demande s’ils sont vraiment sûrs où ils comptent seulement sur la richesse de leurs parents ? Honnêtement, notre école est l’une des plus luxueuses écoles en France ici. Presque cent pour cent des élèves qui fréquentent notre école, deviennent toujours des riches. Moi Clémentine, je suis riche déjà, donc je cherche juste à être une star. C’est ça, mon plus grand rêve. Je manipule mon ordinateur et Tina Hans est venue chez moi pour me déranger comme d’habitude. Même si je suis fâchée, je n’ai pas d’autre choix que de me taire, puisque moi personnellement je n’aime pas la dispute et autres. “Ma copine, qu’est-ce que je t’ai encore fait ce matin ?” “Pourquoi tu aimes toujours à fréquenter la même école que moi ?” “C’est la décision de mes parents et non la mienne. S’il te plaît, il faut essayer de me comprendre. Tina, je te considère honnêtement comme ma sœur de sang, pourtant toi tu cherches plutôt ma mort. Qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter tout ça ?” “Arrêtes de me raconter des mensonges ! Si vraiment je cherche ta mort, j’allais plutôt chercher quelques gangsters afin qu’ils te tuent depuis des années. Est-ce que tu me comprends ?” Sans mentir, Tina est vraiment capable de me faire tout ce qu’elle raconte là. En tout cas, c’est à moi-même de me méfier d’elle. Quelques minutes après, notre professeur d’anglais a fait son entrée et au même moment, mon opposante est sortie de la salle. Tina n’a pas l’habitude de suivre le cours d’anglais et cela me fait rigoler chaque fois. Moi personnellement, ça m’étonne qu’une fille comme elle, se comporte de telle manière. Malgré tout, je cherche toujours son bonheur et compte même changer son comportement. Ah oui, je ferai tout ce qu’il faut afin de pouvoir transformer la vie de Tina Hans. Deux heures de temps après, le professeur d’anglais a fini de faire son cours et est sorti de la salle. Deux à trois secondes après sa sortie, ma copine aussi a fait son entrée. Elle est directement allée s’asseoir à sa place et j’ai décidé de lui parler encore ce matin. Je souhaite vivement le bonheur à tout le monde, puisque la méchanceté, la haine etc…, ne sert à rien. Tôt ou tard, nous allons mourir, donc il faut qu’on s’aime bien dans ce bas monde avant de partir. “Rebonjour ma copine !” “Clémentine, peux-tu au moins me laisser tranquille ? Parmi toutes les autres filles, c’est seulement moi que tu as vue ? Pourquoi tous ces dérangements quotidiens ?” “Eh, je suis vraiment désolée ! Mais, il faut savoir que tu m’impressionnes, malgré tout ce que tu me fais. J’ai tellement souhaité qu’on devienne des meilleures amies, pourtant tu ne veux pas.” “Arrêtes ! Je ne veux pas être ton amie, c’est tout. Ma décision est déjà prise, Clémentine. Va-t-en !” “Peux-tu me dire la raison pour laquelle tu n’aimes pas suivre le cours d’anglais chaque temps ?” “Même si je ne suis pas ce cours, cela ne me fera rien, puisque mon frère vit en Angleterre et maîtrise bien la langue anglaise. Chaque jour, lui et moi, on se communique uniquement en anglais. Est-ce que tu me comprends ?” “Oh ma chérie ! Tu as beaucoup parlé, mais ta parole ressemble à celle d’un enfant de cinq ans.” Tina est fâchée contre moi et m’a chassé par force. Je me suis mise à rigoler avant de regagner ma place. On dirait que quelque chose ne va pas bien chez cette fille. Elle m’étonne chaque jour. Quelques heures après, j’ai appelé mon chauffeur et sans tarder, il est venu me chercher à l’école. Ce midi, je ne veux pas prendre le bus scolaire, parce que je ne suis pas d’humeur à cause de Tina. D’ailleurs, je prends ce bus rarement. Je vais cesser de le prendre, le jour où je vais débuter le lycée. Pourquoi ? Parce que mon père va m’offrir une nouvelle voiture ce jour-là. J’imagine comment moi-même je conduirai sur les routes parisiennes. Je ne sais pas si cette fille fera le même lycée que moi ou pas. Sûrement, on va toujours fréquenter la même école. Je prévois comment elle sera encore plus jalouse, lorsque j’aurai une voiture. Mon chauffeur est venu et quelques minutes après, nous sommes bien arrivés à la maison. Une fois sortie de la voiture, je suis directement allée saluer ma mère dans sa chambre comme d’habitude. “Je t’attendrai au salon pour qu’on puisse déjeuner ensemble.” “Est-ce que papa va rentrer afin qu’on mange en famille ?” “Non, Clémentine ! Ton père vient de me laisser un message en disant qu’il est un peu occupé ce midi.” “Hum ok ! Il faut que je prenne un bain avant de manger.” “Fais comme tu veux !” Ma mère est toujours compréhensible et ça me rend très heureuse. Si c’était mon père, il allait me raconter des trucs bizarres et moi aussi je ne fais que rigoler devant lui. Mon comportement l’énerve des fois, mais il n’a pas d’autre choix. Je suis leur unique enfant, donc ils me protègent bien comme un joli bébé. Quelques jours plus tard. KÖNIG La souffrance est devenu l’amie, la plus proche de ma famille. Depuis mon enfance, je n’ai jamais goûté le fruit de la liberté, pourtant je rêve toujours de devenir une grande star de football. Malgré notre pauvreté, je n’abandonnerai jamais cet unique rêve qui me fera plaisir et me rendra plus meilleur. Quiconque décidera de me faire oublier ce rêve, aura affaire avec moi. Je suis très sûr et certain que je deviendrai un footballeur international. Comme d’habitude, je me suis rendu au grand marché de Lomé pour travailler, après mon retour de l’école. Je suis allé croiser mon unique meilleur ami, Emmanuel et nous sommes partis. “König, comment va la santé de ton père ?” “Mon frère Emmanuel, sincèrement je préfère qu’il meurt. Mon père souffre énormément sur cette terre. Je ne sais même pas ce qu’il a fait pour mériter une telle chose. Depuis mon enfance jusqu’aujourd’hui, je n’ai jamais vu le sourire de mon papa. Pourquoi ? Parce qu’il en a marre de cette vie. Qu’est-ce qu’on a fait à Dieu pour….” Je suis incapable de terminer ma phrase et me suis mis à pleurer. Emmanuel, mon unique ami de tous les temps, m’a serré très fort dans ses bras et m’a consolé. “König, ça va comme ça ! Je te promets qu’on va s’en sortir un jour. Crois-moi !” “Oui, je te crois. Tôt ou tard, on réalisera nos rêves.” “Maintenant, il faut qu’on parte vite, sinon les clients vont chercher d’autres personnes.” “Tu as raison. Allons-y ! Emmanuel !” “Oui, il y a quoi encore ?” “Tu es un bon ami.” “Merci !” Il est le seul ami que j’ai connu depuis mon enfance. Les gens se moquent de nous à cause de nos pauvretés, pourtant on s’en fout d’eux. Personne n’a décidé d’être pauvre ou de naître pauvre. Au lieu qu’ils remercient Dieu, ils font plutôt des bêtises en se moquant de nous les pauvres. Si j’étais à leur place, j’allais chercher à devenir riche comme mes parents et non, compter sur leur richesse. En tout cas, c’est la vie. Quelques minutes après, Emmanuel et moi sommes bel et bien arrivés au grand marché de Lomé. Après avoir loué un pousse-pousse, nous nous sommes rendus chez nos clients pour transporter leurs marchandises. “Mon frère, je suis un peu épuisé, mais je n’ai pas le choix.”, dit Emmanuel avec beaucoup de sueurs sur le front. “Encore peu de courages et ça va aller, ok ?” “D’accord König ! Tu es vraiment un super ami qui encourage toujours ceux qui perdent de l’espoir. Merci bien !” “Je t’en prie. C’est vraiment un plaisir pour moi d’être en relation avec mon second jumeau.” “Haha, donc tu me considères comme ton second jumeau ?” “Bien-sûr ! D’ailleurs, beaucoup de personnes aussi aussi nous considèrent comme ça non ou bien ?” “Exactement !” Selon certaines personnes, nous sommes les frères de sang, pourtant nous sommes juste des amis. Il n’y a aucun lien parental entre nous. “Est-ce que tu es courant du prochain match ?”, Emmanuel me demande, malgré que je sois le capitaine de l’équipe. “Pourquoi pas ?” “Haha ! Juste pour te taquiner hein ! Tu comptes marquer combien de buts ce jour ?” “Je ne suis pas un prophète pour pouvoir répondre à cette question. Ce que je sais, est que je ferai tout ce qu’il faut pour rendre mon équipe très joyeuse. Et toi, tu comptes signer deux ou trois buts, n’est-ce pas ?” Il se met à sourire et cela m’a vraiment touché. À chaque fois qu’il se sent fatigué, je cherche toujours des moyens pour l’encourager. La communication est tellement une bonne chose pour résoudre plusieurs problèmes. Quelques heures après, nous sommes gravement fatigués et on a décidé de rentrer, cette fois-ci. Après avoir payé au propriétaire du pousse-pousse, nous sommes partis. Sur la route, nous discutons toujours à propos du match qui aura lieu dans quelques jours seulement. “König, qu’est-ce que tu vas faire à la maison avant de dormir ?” “Comme d’habitude, je vais aider ma mère à la cuisine.” “Hum, il faut que je t’accompagne pour vous aider.” “C’est vraiment gentil de ta part !” “Est-ce qu’on pourra faire l’exercice de maths en même temps ?” “On est vraiment fatigué, mais on n’a pas d’autre choix. On va le faire.” “Un jour, nous aussi nous allons dire que ça n’a pas été facile, mais nous avons réussi.” La parole de mon ami touche toujours mon cœur et me donne beaucoup de courages. Être en relation avec ces genres de personnes, est une bonne chose ! Ils seront toujours prêts à aider leur prochain. Quelques minutes après, nous sommes arrivés à la maison. Bizarrement, je n’ai pas vu ma mère cette soirée. Est-ce qu’elle est déjà rentrée ou quoi ? Hum ! Nous n’avons même pas des téléphones portables pour nous communiquer des fois. Quel genre de souffrance ! Oh mon Dieu ! Heureusement, Emmanuel est là cette soirée pour m’aider. On s’est rendu dans la cuisine pour préparer un repas très vite. Quelques minutes après, ma mère est de retour avec les larmes aux yeux. Dès que je l’ai vue, je suis vraiment choqué. “Maman, qu’est-ce qu’il t’est arrivé au marché ?” “Après avoir tout vendu, je m’apprête à quitter le marché et par malheur, deux voleurs ont pris tout mon argent.” “On dirait que Dieu nous a maudis. Qu’est-ce qu’on lui a fait pour mériter cette souffrance ?” “König, sois fort et arrêtes de parler comme ça !”, dit Emmanuel. Un beau jour viendra, les pauvres aussi vont sourire. À suivre….