III-2

2042 Words

Mais Nanette ne se montra pas encore enthousiaste. – Oh ! fit-elle, elle n’est plus bien fraîche. Bertin, qui d’ordinaire dans les discussions quotidiennement revenues sur ces deux rivales, ne soutenait point la comtesse, se fâcha soudain de cette intolérance de gamine. – Bigre, dit-il, qu’on l’aime plus ou moins, elle est charmante, et je te souhaite de devenir aussi jolie qu’elle. – Laissez donc, reprit la duchesse, vous remarquez seulement les femmes quand elles ont passé trente ans. Elle a raison, cette enfant, vous ne les vantez que défraîchies. Il s’écria : – Permettez, une femme n’est vraiment belle que tard, lorsque toute son expression est sortie. Et développant cette idée que la première fraîcheur n’est que le vernis de la beauté qui mûrit, il prouva que les hommes du monde

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD