Reconcillation explosive

Joie

Quand vient le mercredi, c’est William qui recupere sa fille le soir.. la fillette est ravit :

« ho my love ! Tu m’as manqués, come on ! » l’auxiliaire puericultrice lui donne :

« on a suivit les conseils de votre ex compagne.. depuis que les autres enfants sont moins sur son dos.. ça se passe beaucoup mieux.. c’est vrai que comme souvent c’est la seule « bébé », les autres voulaient la caliner et ça l’agaçer..

- perfect.. ». Il discute un instant de la journée et enmene sa fille prendre leurs goûters. Il lui montre des photos de Liam :

« regarde.. c’est ton grand frere.. c’est Liam.. tu aimerais avoir un grand frere ? Il faut que je demande à maman si je peux t’enmener le voir.. c’est la dame de l’ASE qui le veut.. ». Angy ne comprend pas ce que son papa veut lui dire, mais elle comprend vite que ça l’occupe suffisament pour qu’elle devore son gateau en plus du siens.. :

« peut etre qu’on ne vivra pas tous ensemble, mais on seras quand même une famille.. et papa t’aimeras toujours autant, tu.. ho Angy ! Mon gateau.. bon.. je me contenterais de mon café.. ». Il l’enmene avec lui au poste où il l’a confit à Alexis, qui est enchanté d’avoir enfin le droit de l’enmener au parc de jeux :

« ne l’utilise pas pour draguer..

- c’est pas mon genre

- et pas de cochonneries, elle a eux deux cookies

- j’ai du pain sec dans le sac, t’inquietes..

- tu l’as ramenes pour dix huit heure trente à l’appartement ?

- oui chef !

- pourquoi j’ai l’impression que tu vas faire tout l’inverse..

- pas de cochonneries promit juré, allez ma beautée, viens avec tonton.. toi et moi on va s’eclater.. ».

William sourit en regardant partir son ami et la fillette.. et se met au travail avec Simon :

« well.. j’ai croisé les noms donnés par Diana avec les fichiers des anciens combatants, et pour l’instant nos trois victimes faisaient bien partient du même bataillons.. ils avaient tous entre vingt et vingt trois ans à cette époque.. ils n’avaient plus aucuns contacts entre eux même en habitant la même ville..

- hum.. à vingt ans, on est cons des fois.. à mon avis ils ont fait une grosse betise là bas..

- yes.. je pense aussi.. et quelqu’un se venge..

- pourquoi autant de temps apres..? En tout cas, le chaton avait raison.. il etait clean ce Boussaïd.. aucunes traces d’explosifs ou autres, ni chez lui, ni dans son garage rien..

- donc.. il a agit pour quelqu’un.. pour se racheter d’être un traitre peut être ?

- ça se tient.. le 18 juin c’est une date symbolique pour De Gaulle.. et De Gaulle a ete beaucoup detesté à l’epoque et même apres pour sa gestion catastrophique de cette guerre.. donc la vengeance se tient..

- hum.. je vais me renseigner, je ne connais pas cette partie la de l’Histoire de France

- demande à tu sais qui.. c’est son truc l’Histoire et notre pere est pieds noir..

- elle ne voudra peut etre pas..

- mais si.. d’ailleurs, en parlant du loup.. » il regarde vers l’entrée et rougit.. elle était là.. les bras chargés de dossiers, elle venait surement voir Victor.. sa robe était une de ses préférée, celle avec des renards partout.. ce n’était pas une marque de luxe, elle l’avait trouvé sur un site de seconde main, il y a longtemps.. mais elle lui allait bien.. il l’a voit monter à l’étage :

« je lui demanderais tout à l’heure..

- hum.. ».

Dans le bureau, Diana depose les dossiers :

« voila.. j’ai tout verifié..

- parfait, je signerais tout ça plus tard.. merci mon ange.. que fait tu ce soir ?

- rien de special..

- du theatre, ça te tente..?

- vous avez besoin d’une faire valoir..?

- Cathe a d’autres projets ce soir, et seul, c’est terriblement ennuyeux

- et vous n’avez aucunes « maitresses » ou nieces de libre ?

- si.. mais tu n’as pas Angy ce soir, alors je me disais ça te ferais du bien..

- hum.. c’est pas faux.. c’est où ?

- à Clermont..

- c’est loin !

- tu as ta matinée de libre demain..

- bon.. c’est vraiment pour vous faire plaisirs alors.. un dresse code ?

- une robe qui feras de moi l’homme le plus chanceux de la soirée..

- c’est tres sexiste votre sous entendue Victor..

- tu auras tout le temps du trajet pour me faire un cours sur le feminisme

- ça ne serais pas suffisant.. qu’elle heure ?

- retrouve moi au manoir pour dix neuf heure..

- d’accord.. » elle descend et entend un sifflement qui l’a fait soupirer :

« chaton ! Viens ! » elle s’approche de son demi frere et du capitaine en marmonant :

« tu sais que c’est un peu humiliant de siffler sa soeur comme un chien pour l’appeler ?

- ouai... j'men fou... dis... pour l'enquête, Will aurait besoin que tu lui fasses un cours sur la guerre d'Algerie, les pieds noir tout ça... moi j'ai pas le temps..." William bafouille :

" si tu n'as pas le temps non plus.. c'est pas urgent..

- où est Angy ?

- avec Alex... il me tannait depuis des jours pour pouvoir l'amener au parc...

- hum.. ben... j'ai le temps... jusqu'à dix huit heure trente, apres je dois aller au manoir, Victor veut m'enmener au theatre..

- parfait... tu... veux qu'on aille prendre un verre ou tu preferes dans mon bureau...?" Simon soupire et tousse :

" un verre abrutit..". Diana sourit...:

" comme tu veux... mais un verre serait pas mal...". Ils partent et s'installent à la terasse du salon de thé :

" alors... tu veux savoir quoi au juste ?

- ho... tout...

- bon... en gros, l'Algerie était une colonie Française... de nombreux occidentaux, comme des Espagnols, des Français ou des Polonais ou Prussiens comme mon grand pere paternel, s'y sont installés... pour diverses raisons, mon grand pere c'était pour ne pas devenire Allemand.. il a tout quitté, et n'avait qu'une valise sous le bras... ils y ont vécut, ont eu des amis, des relations, du travail... mon grand pere avait beaucoup d'amis Juifs et Espagnols en plus des Algeriens... mais, comme beaucoup de pays colonisés, les locaux ont voulut leur independance... alors, une guerre a èclatée... ceux qui étaient venus s'installer, on du fuir... certains comme mon grand pere, sont partit avant que la guerre éclate... elle a duré de 1954 à 1962, elle a opposé l'armée française à des insurgés nationalistes algériens.. des civils regroupés dans l'ALN, l'Armée de libération nationale, encadrée par le FLN, Front de libération nationale. Les Algériens sous occupation n'avaient pas d'armée régulière, c'est le peuple algérien qui a pris les armes. En réalité c'était plus une guérilla... certains locaux ne voulaient pas d'independance, et se sont rangés du côtés Français... les harkis... De Gaulle n'a pas du tout sus géré la situation, cette guerre a été une boucherie... les deux côtés ont uilisés des methodes... surtout la Françe, torture... viols... quand les accords d'Evians ont étaient signés, le FLN a fait une tuerie... ils ont massacrés des colons qui n'étaient pas encore partis... le m******e d'Oran...quelques heures avant la proclamation officiel de l'independance... les Harkis étaient considérés comme des traîtres... eux aussi se faisaient massacrer si ils étaient pris par le FLN... la France a mit longtemps à reconnaitre que l'armée avait usé de torture.." il l'observe un moment et finit par sourire :

" whoua... j'avais oublié à quel point tu étais... passionnée..." elle rougit :

" tu as tout compris...?

- yes... i think... Mister Boussaïd était un harkis...

- oui... il a reussit à s'enfuire d'Algerie de justesse.. mais la France ne l'a pas vraiment remerçié d'avoir été de son côté... à part une pension d'invalidité et un logement sociale... sa famille a été tuée et il ne pouvait plus retourner au pays...

- en effet... aucune famille ici non plus.. il travaillait pour le batiment et été à la retraite..

- il continuait de travailler... au black...

- ha... interessant... où ?

- ho... pour des chantiers à droite à gauche... je ne sais pas vraiment où..

- je vais me renseigner... les autres faisaient partie du même peloton en tout cas...

- j'espere que je t'ai un peu aidé...

- yes... beaucoup... je ne connaissais pas cette guerre... si c'est une vengeance... il y aura d'autres explosions...

- c'est horrible... j'essais de me souvenirs, mais je n'y allée pas beaucoup chez eux...

- ne t'inquietes pas... je suis soulagé que tu ne sois plus assistante de vie...

- ça me manque quand même... mais je suis moins énervée... stressée... enfin... ça depend... il est parfois trés agaçant...

- je te crois volontier... je ne te cache pas que ça me manque, de ne plus te voir sur mes scenes de crimes...

- avec la poisse que j'ai... je finirait bien par m'y retrouver de nouveau...".

Ils discustent de leurs peripeties passées, jusqu'à ce que Diana soupire :

" je dois y aller... embrasse Angy pour moi...

- il faudrait que je te parle de quelques choses d'ailleurs... on peut se retrouver demain ?

- ho... c'est grave ?

- non... enfin pas specialement... c'est au sujet de Liam...

- bon... d'accord... à midi ça te vas ?

- yes...". Ils s'echangent un b****r sur la joue et elle tourne les talons. Elle doit aller au manoir se changer. Heuresement, Cathe est prévoyante et l'attend avec deux robes :

" celle ci ? Ou celle la ?" Elle touche le tissus et fronçe les sourçils :

" celle la... elle est plus douce...

- c'est vrai, et en bijoux ? Ce collier ci ou lui ?

- lui... Victor dit toujours que quand on est riche, il ne faut pas trop en faire, sinon on donne l'impression d'avoir l'air riche... enfin un truc du genre

- c'est tout à fait ça..." elle lui sourit et l'aide à enfiler la robe :

" les dos nus te vont tellement bien tresors...

- l'avantage c'est que je peux me passer de soutient gorge..".

Apres s'être changée, et avoir discuté avec sa mere adoptive, elle rejoint Victor dans la voiture conduite par Franck :

" magnifique, comme d'habitude mon ange...

- sachez que je ne l'ai pas mise pour vous... arretez de sourire..." il lui embrasse la main et fait signe au chauffeur de demarrer... Comme à son habitude, il ne faut pas longtemps à la jeune femme pour s'endormire... elle se reveille en sursaut en sentant la voiture ralentire... est ce qu'elle avait dormit sur son épaule ? Est ce qu'elle lui avait bavé dessus ? :

" on est arrivés ?

- dans cinq minutes..." il l'a laisse se reveiller sans lui parler, ni l'a taquiné au sujet de la trace de son costume sur sa joue...

C'est encore un peu grincheuse qu'elle sort de la voiture et prend le bras de son pere adoptif :

" j'espere que se seras interessant... j'ai faim...

- il y auras une entracte

- quand ? J'ai faim maintenant..." il sort une barre de cereale de sa veste :

" tient... je me doutait que tu ne tiendrais pas autant de temps sans manger...

- je ne sais pas comment je dois le prendre... mais, merci quand même..." elle s'empresse de manger et le duo monte les marches du theatre. Il n'y a que des gens bien habillés... voir trop bien habillés... certaines femmes sont surement des escortes et elle espere ne pas croiser Lisa... ils sont aborder par un photographe :

" Monsieur De Saint-Martin !? Je peux vous poser quelques questions ?!

- rapidement... ma fille et moi sommes venus nous detendre...

- vous êtes dans le top vingt des cinquantes plus riches personnes de Françe... quel effet ça fait ? Vous avez gagné cinq place comparé à l'année derniere..

- ça ne me fait rien... ce n'est pas une competition pour moi... mes affaires fonctionnent bien, principalement grâce aux travails de mes employés... je n'ai pas de mérite

- et vous mademoiselle ? Êtes vous fiere du succés de votre pere ? " Elle regarde Victor qui sourit et lui fait signe de repondre :

" je n'etais pas au courant de ce classement, mon pere est modeste... c'est une de ses rares qualitées... c'est de ça dont je suis fiere...

- est ce vrai que vous serez l'egerie d'une nouvelle cuvée ? Pour un vin Vegane ?

- vegane et bio... " il se retourne vers Victor :

" puis je faire quelques photos ?

- bien sur.." il prend sa protégée par la taille et Diana se prete au jeux des photos... une fois le journaliste partit, ils se font aborder par plusieures personnes... elle soupire de soulagement quand ils s'assoient enfin à leur place. Au balcon... ils avaient une vue imprenable...:

" vous m'aviez caché ça...

- je croyais que tu étais au courant...

- en tout cas j'étais sincere... vous n'avez pas beaucoup de qualitées, mais j'appreçie votre modestie... enfin... parfois vous ne l'êtes pas du tout mais... pour votre fortune... vous l'êtes....

- je te remerçie mon ange.." elle pose sa tete contre son épaule :

" comment vous faites ? Pour vous souvenirs de toutes les personnes...?

- j'ai une bonne memoire, mais parfois, je n'ai pas la moindre idée de qui il s'agit...

- ça ne se voit pas...

- le secret c'est de faire semblant de les connaitre..." elle le regarde avec étonnement :

" vous faites ça...?!

- un peu comme toi quand tu dit : " bien sur, mon pere m'a deja parlé de vous.."

- oui...enfin... moi c'est un semi mensonge... vous me parlez de beaucoup de monde.. comment vous voulez que je me souvienne de tout le monde..." il rit et l'embrasse sur la tête :

" c'est vrai...

- Alors... attendez... le type avec le noeud papillon moche... vous ne savez pas qui c'est ?

- non, pas du tout...". Les lumieres se baissent et les acteurs entrent en scene... Diana se laisse porter par leurs talents. Elle appréçiait ce genre de pièces. Moliere, c'etait une valeure sur. Elle l'avait lu au college, et se souvenait encore de certaines répliques, qu'elle murmure à voie basse, faisant sourire le commissaire. C'est presque avec deception qu'elle se leve pour l'entracte...:

" pour l'instant c'est pas mal...

- tu connais parfaitement les repliques en tout cas

- je l'ai lu en cinquieme... je l'avais bien aimé.. je vous laisse un instant, je dois aller me rafraîchir...

- appelles moi si tu te perds... j'ai rallumé mon telephone

- je sais que je suis nulle en orientation, mais ça devrait aller...".

Elle tourne les talons en marmonant, elle n'etait quand même pas stupide... il y avait des fleches... et des employés qui sauraient lui indiquer le chemin... elle trouve aisement les toilettes et entre. Par chance, elle est seule, ou presque, il n'y a qu'une personne mais elle ne se rejouit pas longtemps...:

" Ho mon canard, tu es là !? Je me disais bien avoir entendu parler de Victor " elle l'embrasse sur la joue avec effusion et Diana se retient de grimaçer :

" Lisa... qu'elle joie..".

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