IVL’air, la lumière, tombaient en longue gerbe, dans cette maison murée, par le grand carré béant de la cour intérieure. Rien n’y venait de la rue, rien des maisons voisines ; on communiquait directement avec la voûte du ciel ; – avec ce ciel de l’Algérie, quelquefois sombre les jours d’hiver, quelquefois terni par le soleil les jours d’été, quand soufflait le siroco du Sahara, – mais le plus souvent bleu, d’un bleu limpide et admirable. C’était bien cette solitude de cloître, qui caractérise les demeures arabes, et révèle à elle seule tous les soupçons jaloux, toutes les surveillances farouches de la vie m*******e.