À travers ces visions incohérentes et confuses qu’aucune suite de mots ne peut rendre, comme vous le dites si bien, j’entendis ces paroles cocasses : Choui dio Koola, choui dio Koola !… Ce n’était pas le chocolat traditionnel qui m’était offert, mon cher Loti, car je m’éveillais à Pé-King, dans une cellule du monastère des Pères Lazaristes. Non, c’était une tasse de bon thé vert, dit Soutchong-tcha, qui m’était offerte par I-ko-yen-tsing (Rien-qu’un-œil), ancien roi des Truands de la cour des miracles de Pé-King, récemment touché par la grâce efficace et devenu domestique chez les bons Pères. Dans son langage nasillard et chantant, I-ko-yen-tsing m’apprit que le temps était beau pour la saison (on était en janvier et il faisait 25 degrés de froid) ; que des chevaux attendaient dans le p