DénouementL’identité du zouave ne fut reconnue que dans la soirée. Ils furent tous punis, les trois Bretons surtout : l’histoire de la charrette à bras avait fait du bruit dans Alger, et il y avait contre eux les préventions les plus graves. Les trois Basques se virent bientôt atteints d’une maladie horrible. Ces femmes la leur avaient donnée, presque inconsciemment. Irresponsables de leur vice et de leur misère, elles avaient rendu à ces giaours ce que d’autres giaours leur avaient apporté. L’un d’eux en mourut, – Barazère. Les deux autres se crurent guéris, après avoir été quelque temps un objet de dégoût pour leurs camarades. Mais un germe de ce poison leur était resté dans le sang. Ils n’avaient plus que quelques mois de service à faire, et, l’année suivante, ils se marièrent avec