– Si monsieur le Président, dit-il, veut prendre communication de cette consultation émanée d’un des plus savants médecins de Paris et de tous les médecins et chirurgiens de Provins, il comprendra combien la réclamation du sieur Rogron est insensée, et quels motifs graves portaient l’aïeule de la mineure à l’enlever immédiatement à ses bourreaux. Voici le Fait : une consultation délibérée à l’unanimité par un illustre médecin de Paris mandé en toute hâte, et par tous les médecins de cette ville, attribue l’état presque mortel où se trouve la mineure aux mauvais traitements qu’elle a reçus des sieur et demoiselle Rogron. En Droit, le Conseil de Famille sera convoqué dans le plus bref délai, et consulté sur la question de savoir si le tuteur doit être destitué de sa tutelle. Nous demandons q