Sauve-moi de Toi

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Je m'arrête à quelques mètres du Lycée et soupire longuement, c'est seulement le deuxième jour... Pourquoi ça passe si doucement ?...

Après avoir repris mes esprits hier, j'ai décidé de ne pas reste manger à la cafète et l'après midi était destiné aux inscriptions pour les activités périscolaires. Et vous vous doutez bien que je n'est aucun talents, théâtre, musique, pompon, girls, tout ça, ce n'est pas pour moi... Donc, je passe. Je suis donc rentré chez moi et ma mère n'était pas là comme d'habitude, elle passe sont temps dehors depuis l'arrestation de mon père et je sais qu'elle continue à boire, j'ai trouvé des bouteilles vide dans la poubelle devant la maison ce matin ! Pourtant, elle m'avait promis qu'elle arrêterait...

J'ai pris de nouvelles résolutions pour le couple d'idiot qui est dans ma classe, s'ils veulent jouer et bien on va jouer, jusque-là je n'ai jamais répondu à leurs attaques à par avec mes poings, aujourd'hui on va essayer une nouvelle technique...

J'arrive en classe et m'installe à la place que je me suis attribuée, et quand je regarde la chaise à côté de moi je pense au nouveau, d'ailleurs je connais même pas son nom, mais peu importe, je ne crois pas qu'il s'assiéra à nouveau à côté de moi... Et quand on parle du loup. Il est toujours habillé tout de noir, avec ce regard froid sur son visage, il balaie rapidement la classe du regard et pose pour la première fois sont regard dans les miens, il est encore plus sombre que ce que je pensais, il me fixe pendant quelques secondes avant de se diriger vers moi, il s'installe sans un mot a côté de moi avant de sortir son portable et de se concentrer dessus.

....... C'est la première personne qui ne m'évite pas en sachant qui est mon père, mais peut-être que c'est parce qu'il ne connait pas toute l'histoire. Il pense probablement que mon père est en prison pour des délits mineurs, ce qui est loin d'être le cas.

Dylan et Stella arrive en même temps que le prof donc ils ne me font aucune remarque, si ça pouvait être comme ça tout le temps...

Les cours du matin se passent dans le silence pour moi et mon nouveau voisin de table qui s'installe à côté de moi à chaque cours. À l'heure du déjeuné, je prends un sandwich à la cafétéria pour aller le manger dehors... Hors de question que je mange là-bas. Je m'assois sur l'herbe sous un arbre à l'écart des autres. Et commence à manger.

Une fois terminé, je vais à mon casier pour prendre mon livre de philo,

- Je suis désolé pour hier, c'est deux abrutis n'ont rien de mieux à faire... Dit la voix de Julia dans mon dos. Elle me contourne pour aller à son casier. Qu'est-ce qu'elle veut encore !

- Et toi tu ne peux pas aller emmerder ton mec au lieu de faire semblant de t'intéresser à ma vie. Grondais-je avant de m'éloigner d'elle. Je suis peut-être un peu méchante, mais j'ai remarqué qu'elle me parle uniquement quand on n'est que toutes les deux et ce n'est pas ce que je veux donc, je l'envoie balader...

Quand j'arrive dans la classe, le nouveau est déjà assis, je suis tenté d'aller m'assoir ailleurs, mais c'est vrai qu'à côté de lui je n'ai pas l'impression d'être jugé, sûrement parce qu'il m'ignore, ou parce qu'il cache quelque chose de pire que se qu'a fait mon père ? Probablement même les deux... Je m'assois donc à côté de lui, et il ne m'ignore pas totalement parce qu'il se décale pour me laisser passer, je ne savais même pas qu'il m'avait vue puisqu'il a sa tête plongée dans son portable...

Je ne suis même pas encore installé que Dylan entre dans la classe, - Salut, la pleurnicheuse... Dit-il avec un grand sourire. - Salut petite bite ! Je rétorque et des éclats de rire résonnent dans la classe, je le regarde et il fronce les sourcils. - D'où tu sort ça ! Je sais que tu fantasmes sur moi, mais tu m'as jamais vue nue ! Dit-il en affichant un léger sourire faux.

- Oh, mais ça ne vient pas de moi ! Je dis en montrant des yeux Stella qui avait l'air gêné de ma révélation. Et le sourire de Dylan s'efface d'un coup, il se tourne brusquement vers Stella, mais il n'a pas le temps de réagir, car le prof de philo vient d'entrer. Il l'attrape par le bras et l'entraine au fond de la salle. En disant doucement.

- Toi et moi on va discuter !

Je suis fière de moi, hier soir quand j'étais entrain de me morfondre dans mon lit, je me suis souvenue de l'année dernière dans les toilettes où j'ai surpris une discussion entre Stella et sa meilleure amie Chloé, elle lui disait que Dylan en avait une toute petite et que s'il n'était pas le capitaine de l'équipe de Football elle l'aurait déjà quitté. Sans faire exprès j'ai fait du bruit et elles m'ont entendu, elle m'a menacé de balancé des ragots sur moi et mon père si j'en parlais à qui que ce soit, et je n'ai rien dit... jusqu'à aujourd'hui...

Je n'en ai rien à faire si elle raconte n'importe quoi sur moi au point ou j'en suis, on m'a accusé d'être complices de toutes les horreurs que mon père a faites à ces gens, j'en ai vraiment bavé, alors elle peu raconter tout ce qu'elle veut, je n'en ai rien à faire...

Perdu dans mes pensées, j'ignorais M. Harrison, jusqu'à ce que j'entende,

- Bon, je vais vous donner un exercice à faire en classe tout seul... Insiste-t-il sur le dernier mot. - On le corrigera 20 minutes avant la fin du cours donc avant de commencer je vais vous donner votre premier devoir à faire avec votre voisin ou voisine et à me rendre lundi matin...

Quoi ! Mon voisin... je soupire doucement, mais quand je le regarde pour voir s'il ne m'a pas entendu je vois un léger rictus se dessiner sur son profil qui disparaît aussitôt, visiblement il m'a entendu. Mais je suis contente, c'est la première fois qu'il réagit à ce que je fais puisqu'en réalité je ne lui ai même pas parlé...

- Vous allez me dire comment vous définiriez la conscience et me parler de comment Descartes la définie ! Une trentaine de lignes, mais pas moins. Et je veux vraiment que vous travaillez en duo sur ce devoir... Très bien, vous pouvez commencer l'exercice qui est au tableau...

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...... Le cours de philo est terminé et le nouveau fil comme le vent, il faut que je le rattrape, pour savoir quand on commence ce devoir. Je me dépêche de ranger mes affaires et lui court après, il est déjà dehors, je cours pour sortir de l'établissement, mais je ne le vois plus, où est-ce qu'il est ?? Je le cherche du regard, mais je ne vois rien quand j'entends le bruit d'une moto, je tourne instinctivement la tête vers le parking et je le vois assis sur sa moto, son casque à la main alors je cours pour le rattrape, je le vois porte son téléphone à son oreille.

- Etttt ! Je crie pour qu'il m'entende, - Ett le nouveau ! Je crie à nouveau et cette fois sa tête se tourne dans ma direction. Et vu la tête qu'il fait il n'a pas l'air d'apprécier que je vienne lui parler, j'arrive enfin à sa hauteur et il raccroche son téléphone.

Je reprends mon souffle, alors qu'il a l'air d'être pressé, je le vois mettre son casque, et s'installer correctement sur sa moto. Je me mets brusquement devant lui pour l'empêcher de partir.

- Dégage de mon chemin ! Sa voix grave et autoritaire me provoque un léger sursaut, mais je ne bouge pas.

- D'un, je ne suis pas un chien ! Je dis en fronçant les sourcils. - Et de deux quand est-ce qu'ont fait ce devoir ? Je lui demande.

- Demain chez toi, après les cours !

Il a à peine terminé qu'il baisse la visière de son casque, recule légèrement sa moto, - Mais... je commence, mais je n'est le temps de rien dire puisqu'il me contourne et par en trombe sur sa moto...

Il est sérieux ce mec !!!